Interdiction crypto, l’action d’interdire l’usage, le trading ou la détention de cryptomonnaies par un État ou une autorité. Cette interdiction n’est pas une simple règle technique — c’est une décision politique qui touche des millions de personnes. Elle concerne souvent des actifs comme le Bitcoin, le Monero ou les stablecoins, selon les pays. Certains gouvernements pensent que ces monnaies menacent leur contrôle sur l’argent. D’autres craignent qu’elles facilitent l’évasion fiscale, le blanchiment ou le financement du terrorisme. Mais dans bien des cas, c’est simplement parce qu’ils ne comprennent pas comment ça marche — ou qu’ils veulent protéger leur propre système bancaire.
En Russie, un pays où les citoyens ne peuvent pas légalement utiliser les crypto-monnaies pour payer, mais où l’État les utilise pour contourner les sanctions, les particuliers sont bloqués, tandis que les entreprises étatiques négocient en Bitcoin. En Iran, un pays sous sanctions financières où les gens n’ont plus accès aux banques occidentales, les Iraniens se tournent vers le DAI et le USDT pour acheter de la nourriture, payer leurs factures, ou envoyer de l’argent à leur famille à l’étranger. Ces deux cas montrent une vérité simple : quand les systèmes traditionnels échouent, les gens trouvent un autre moyen. L’interdiction ne supprime pas la demande — elle la pousse dans l’ombre.
Les restrictions financières, les mesures imposées par les États pour limiter l’accès aux marchés financiers internationaux sont souvent la cause réelle des interdictions. Ce n’est pas la blockchain qui est dangereuse — c’est l’indépendance qu’elle offre. Une personne avec un portefeuille crypto n’a pas besoin d’un banquier pour envoyer de l’argent. Elle n’a pas besoin d’un gouvernement pour valider sa transaction. Et c’est ça qui fait peur. Ceux qui interdisent les crypto ne veulent pas arrêter les escroqueries — ils veulent arrêter l’autonomie.
Vous trouverez ici des analyses concrètes sur les pays où les crypto sont interdites, les méthodes que les gens utilisent pour les contourner, les risques réels — et les arnaques qui profitent de cette confusion. Des exemples comme le DAI en Iran, les stablecoins en Russie, ou les tentatives de blocage du Monero en Europe. Pas de théorie. Pas de jargon. Juste ce que vous devez savoir pour comprendre ce qui se passe vraiment, et comment vous protéger.
Après l'interdiction du minage de Bitcoin en Chine en 2021, les mineurs se sont réinstallés principalement au Kazakhstan et au Texas. Ces régions ont bénéficié d'électricité bon marché et de régulations favorables, redessinant la carte mondiale du minage.
Malgré une interdiction totale depuis 2021, le Bangladesh compte plus de 3,1 millions d'utilisateurs de cryptomonnaies, principalement pour envoyer des transferts d'argent via des stablecoins. Une adoption massive malgré la loi.