Calculateur d'économies fiscales sur les crypto-monnaies aux Émirats arabes unis
Calculateur d'économies fiscales pour les gains en crypto-monnaies
Si vous avez vendu des bitcoins ou des ethereum à un profit de 500 000 dollars, combien de taxes devez-vous payer ? Aux États-Unis, c’est jusqu’à 37 %. En Allemagne, jusqu’à 42 %. Au Royaume-Uni, jusqu’à 28 %. Mais aux Émirats arabes unis ? 0 %. Rien. Pas un dirham. C’est la réalité pour les particuliers qui vivent là-bas en tant que résidents fiscaux en 2025.
Comment ça marche ?
Les Émirats arabes unis n’imposent pas les revenus personnels. Cela inclut les gains sur les cryptomonnaies. Que vous achetiez, vendiez, miniez, fassiez du staking ou échangiez des NFT, vous gardez tout. Pas de déclaration, pas de calcul, pas de paiement. Si vous avez acheté un bitcoin à 100 000 $ et que vous le vendez à 1 000 000 $, les 900 000 $ de profit restent entièrement dans votre poche. C’est légal, officiel, et ça dure depuis des années.Cette règle ne concerne que les particuliers. Les entreprises, elles, paient 9 % d’impôt sur les bénéfices dépassant 375 000 AED (environ 102 000 $). Mais si vous êtes une entreprise dans une zone franche et que vous respectez les règles de « substance économique » (bureau local, employés, activités réelles), vous pouvez aussi payer 0 %. Ce n’est pas un loophole - c’est un cadre clair, publié par le ministère des Finances.
Qui peut en profiter ?
Pas n’importe qui. Pour bénéficier de l’exonération, vous devez être résident fiscal des Émirats arabes unis. Cela signifie :- Avoir un visa de résidence valide (Golden Visa, résidence professionnelle, etc.)
- Passer au moins 183 jours par an sur le territoire
- Ne pas être considéré comme résident fiscal dans un autre pays
Si vous vivez en France mais que vous vendez vos cryptos pendant un séjour de 3 mois à Dubaï, vous n’êtes pas éligible. Vous devez vous installer. C’est une décision sérieuse, pas un tour de passe-passe fiscal.
Les cryptos couvertes
Tout ce qui est numérique est concerné. Bitcoin, Ethereum, Solana, Cardano, Dogecoin, stablecoins, NFT, tokens DeFi - tout est exonéré. Même les récompenses de staking sur des plateformes comme Lido ou Coinbase Earn. Même les gains sur les swap dans des DEX comme Uniswap. Même les gains en crypto reçus en tant que freelance. Si vous êtes résident, c’est libre.Un trader basé à Dubaï a déclaré sur Reddit avoir converti 2,3 millions de dollars de cryptos en AED et acheté un appartement sans payer un centime d’impôt sur le gain. Il a gardé les documents de ses transactions, mais n’a jamais déclaré quoi que ce soit. C’est normal. C’est légal.
Les pièges à éviter
Il y a des limites. La première, c’est la TVA. Même si vos gains sont à 0 %, certains services liés aux cryptos peuvent être soumis à la TVA à 5 %. Par exemple : les frais de transaction sur certaines plateformes, les services de conseil en crypto, ou les services de minage commercial. La mination personnelle, elle, n’est pas concernée.La seconde limite, c’est la conformité. Les Émirats arabes unis ont signé l’accord international CARF (Crypto-Asset Reporting Framework), qui entrera en vigueur en 2027. À partir de 2028, les exchanges, les banques et les fournisseurs de portefeuilles devront transmettre vos données de transactions aux autorités fiscales des pays avec lesquels les Émirats ont un accord d’échange. Cela signifie que si vous êtes résident des Émirats mais que vous avez des actifs dans une bourse américaine, les Émirats pourront les signaler à l’IRS - et inversement.
Donc, même si vous ne payez pas d’impôt, vous devez garder vos registres : dates d’achat, prix, adresses de portefeuille, frais de transaction. Pas pour l’impôt. Pour la preuve que vous n’avez pas blanchi de l’argent.
Et les autres impôts ?
Les Émirats arabes unis ne taxent pas non plus :- Les revenus de location
- Les dividendes
- Les intérêts bancaires
- Les héritages
- La fortune personnelle
Vous pouvez accumuler des millions en cryptos, les transmettre à vos enfants sans frais, et ne jamais payer un seul dirham. C’est unique au monde. Même la Suisse impose une taxe sur la fortune. Le Luxembourg taxe les revenus de placement. Les Émirats arabes unis, eux, ne taxent rien.
Comment devenir résident ?
Ce n’est pas instantané. Le processus prend entre 3 et 6 mois. Voici les étapes réelles :- Obtenir un visa de résidence (Golden Visa pour les investisseurs, ou visa de travail si vous avez un emploi)
- Établir une adresse locale (location ou propriété)
- Ouvrir un compte bancaire aux Émirats (les banques exigent des preuves de source de fonds)
- Présenter des preuves de présence (factures, billets d’avion, contrats de location)
- Conserver des dossiers de vos transactions crypto
Les coûts varient : entre 10 000 et 50 000 $ selon le type de visa, les services juridiques et les frais de documentation. Le Golden Visa pour investisseurs en cryptos coûte environ 30 000 $ et est valable 10 ans, renouvelable. C’est un investissement, pas une dépense.
Les alternatives ?
Il existe d’autres pays sans impôt sur les cryptos : Porto Rico (aux États-Unis), Malte, Singapour, la Suisse (partiellement). Mais aucun ne combine :- 0 % sur les gains personnels
- 0 % sur les héritages
- 0 % sur les revenus de placement
- Une infrastructure bancaire stable
- Un cadre réglementaire clair
- Un accès facile aux exchanges et aux services crypto
Les Émirats arabes unis sont les seuls à avoir tout ça en même temps. Dubaï et Abou Dabi accueillent maintenant les sièges de Binance, Kraken, OKX et d’autres. Les banques locales ont des départements dédiés aux cryptos. Les notaires acceptent les paiements en BTC pour l’achat de biens. C’est un écosystème complet.
Est-ce durable ?
Oui. Le gouvernement n’a aucune intention de changer cette règle. Au contraire. Il veut attirer les talents, les capitaux et les entreprises blockchain. Le ministère des Finances a récemment annoncé que la CARF ne touchera pas à l’exonération personnelle - elle ne fait que renforcer la transparence. L’objectif n’est pas de taxer les particuliers, mais de prouver que les Émirats sont un lieu légal et sûr pour les actifs numériques.En 2025, les Émirats arabes unis comptent plus de 15 000 entreprises blockchain enregistrées. Plus de 200 000 résidents fiscaux étrangers vivent là-bas avec des portefeuilles crypto. Les experts de PwC confirment : « Il n’existe actuellement aucun impôt sur le revenu personnel aux Émirats arabes unis. »
Et si vous êtes déjà résident ?
Si vous êtes déjà là, vous n’avez rien à faire. Continuez à trader, à miner, à staker. Gardez vos registres. Ne les partagez qu’avec vos comptables. Ne déclarez pas vos gains dans votre ancien pays - vous risqueriez des doubles impositions. Les Émirats sont votre résidence fiscale. C’est tout.Et si vous n’êtes pas encore là ?
Alors commencez à préparer votre déménagement. Prenez contact avec un conseiller fiscal spécialisé dans la résidence aux Émirats. Calculez vos coûts. Vérifiez les conditions de votre visa. Faites une visite de repérage. Parlez à d’autres investisseurs sur les forums. Beaucoup ont déjà fait le saut. Ils n’ont pas perdu d’argent. Ils l’ont gardé. Tout.Les gains en crypto sont-ils vraiment exonérés d’impôt aux Émirats arabes unis en 2025 ?
Oui. Pour les particuliers résidents fiscaux, tous les gains provenant de la vente, du staking, du minage ou de l’échange de cryptomonnaies sont exonérés d’impôt sur le revenu. Cela inclut Bitcoin, Ethereum, NFT et autres actifs numériques. Aucun impôt n’est dû, même sur des gains de plusieurs millions de dollars.
Faut-il être résident pour bénéficier de cette exonération ?
Oui. Vous devez avoir un visa de résidence valide et passer au moins 183 jours par an aux Émirats arabes unis. Un simple séjour touristique ne suffit pas. L’exonération ne s’applique qu’aux résidents fiscaux, pas aux visiteurs.
Les entreprises paient-elles aussi 0 % sur les gains en crypto ?
Non. Les entreprises paient 9 % d’impôt sur les bénéfices dépassant 375 000 AED. Cependant, les entreprises situées dans des zones franches peuvent bénéficier de 0 % si elles respectent des critères stricts, comme avoir un bureau physique et des employés locaux. Les gains personnels et les gains d’entreprise sont traités séparément.
Dois-je déclarer mes gains en crypto à l’administration fiscale des Émirats ?
Non. Il n’y a pas de déclaration d’impôt sur le revenu personnel aux Émirats arabes unis. Cependant, vous devez conserver des registres complets de vos transactions (dates, prix, adresses de portefeuille) pour prouver la légalité de vos fonds, surtout si vous achetez des biens ou ouvrez un compte bancaire.
La TVA s’applique-t-elle aux transactions en crypto ?
La vente de crypto elle-même n’est pas soumise à la TVA. Cependant, certains services liés, comme les frais de transaction sur certaines plateformes ou les services de conseil, peuvent être taxés à 5 %. Le minage personnel n’est pas concerné, mais le minage commercial peut l’être.
Qu’est-ce que la CARF et comment ça change les choses ?
La CARF est un cadre international d’échange automatique d’informations sur les actifs crypto. Elle n’impose pas d’impôt. Elle oblige les exchanges et fournisseurs de services à partager les données de transactions avec les autorités fiscales à partir de 2028. Cela renforce la transparence, mais ne change pas l’exonération de 0 % pour les particuliers.
Est-ce que je peux acheter une maison avec des cryptos aux Émirats ?
Oui. De nombreux promoteurs immobiliers à Dubaï acceptent les paiements en crypto. Mais vous devrez prouver la source de vos fonds pour respecter les règles de lutte contre le blanchiment. Conserver vos registres de transactions est obligatoire dans ce cas.
Les Émirats arabes unis sont-ils un paradis fiscal pour les cryptos ?
Oui, mais pas au sens négatif. Ce n’est pas un secret, ni un système caché. C’est une politique fiscale publique, claire, stable et reconnue internationalement. Les Émirats n’imposent pas les particuliers, mais exigent la conformité et la transparence. C’est un avantage compétitif, pas une faille.
Baptiste rongier
novembre 1, 2025 AT 18:22