SEC Nigeria : Ce que vous devez savoir sur la régulation crypto au Nigeria

La SEC Nigeria, la Commission nationale des valeurs mobilières du Nigeria, chargée de superviser les marchés financiers et les actifs numériques est devenue l'une des autorités les plus actives en Afrique pour encadrer les cryptomonnaies. Depuis 2021, elle a interdit aux banques de traiter les transactions en crypto, mais cela n'a pas arrêté les Nigérians. Au contraire, le pays compte maintenant plus de 3 millions d'utilisateurs actifs — le plus grand nombre en Afrique. La SEC Nigeria ne contrôle pas les utilisateurs, elle essaie de contrôler les intermédiaires. Et ça marche… à moitié.

Les stablecoins, des cryptomonnaies liées à des devises réelles comme le dollar américain, sont devenus la porte de sortie des Nigériens pour envoyer de l'argent à l'étranger, payer les importations ou protéger leur épargne de l'inflation. Le DAI, un stablecoin décentralisé sur Ethereum, très populaire au Nigeria, est utilisé massivement dans les transferts transfrontaliers, même si la SEC ne l'a jamais autorisé. Les plateformes comme Binance et Paxful ne sont pas officiellement licenciées, mais elles restent accessibles via des VPN et des paiements en espèces. La SEC Nigeria ne peut pas bloquer la technologie blockchain — elle ne peut que bloquer les banques. Et les gens ont trouvé un autre chemin.

Les projets locaux comme SEC Nigeria surveillent de près les tokens qui ressemblent à des titres financiers. Si un projet promet des rendements garantis, il est considéré comme une valeur mobilière et doit être enregistré. Beaucoup ont été bloqués. Mais les tokens utilitaires, les NFT, ou les projets sans promesse de profit passent souvent inaperçus. C'est là que se joue la vraie bataille : entre la loi et l'usage réel. Les Nigérians ne veulent pas de crypto pour spéculer — ils veulent de la stabilité, de la liberté, et des moyens de survivre. La SEC Nigeria n'a pas encore compris ça. Elle continue de parler de risques, alors que les gens parlent de survie.

Dans cette collection, vous trouverez des analyses concrètes sur comment les Nigérians utilisent la crypto malgré les interdictions, quels échanges sont les plus populaires, pourquoi les stablecoins dominent, et quels projets locaux ont réussi à contourner les règles. Vous verrez aussi comment les autres pays africains, comme le Kenya ou le Ghana, suivent le même chemin. Ce n'est pas une question de technologie. C'est une question de pouvoir, de besoin, et de résistance.

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