Comment les banques nigérianes réagissent-elles lors d'un retrait de crypto-monnaie vers de la monnaie fiduciaire ?

Comment les banques nigérianes réagissent-elles lors d'un retrait de crypto-monnaie vers de la monnaie fiduciaire ?

Les banques nigérianes ne bloquent plus les retraits crypto, mais elles surveillent tout

En 2021, si vous essayiez de transférer des bitcoins vers votre compte bancaire au Nigeria, votre compte pouvait être gelé sans avertissement. Les banques avaient reçu un ordre du Central Bank of Nigeria (CBN) l'autorité monétaire du Nigeria, qui a interdit les transactions liées aux crypto-monnaies de 2021 à fin 2023. Aujourd’hui, cette interdiction a disparu. Mais ce n’est pas une libération totale. Les banques ne refusent plus les retraits crypto, mais elles les traitent comme des opérations à haut risque - avec des filtres, des limites et une surveillance constante.

La loi de 2025 a changé la donne - mais pas comme vous le pensez

Le 22 décembre 2023, le CBN a levé l’interdiction. Puis, en mars 2025, le président Bola Ahmed Tinubu a signé la Investments and Securities Act 2025 (ISA 2025) la loi nationale qui reconnaît les crypto-monnaies comme des valeurs mobilières et les place sous la supervision de la SEC. Cela a officialisé ce que les traders faisaient depuis des années : échanger des crypto-monnaies contre des nairas. Mais cette légalisation n’est pas une autorisation libre. Elle crée un système à deux vitesses.

Seuls les échanges de crypto licenciés par la SEC l’Autorité des valeurs mobilières du Nigeria, chargée de réguler les actifs numériques depuis 2025 peuvent envoyer des fonds vers les comptes bancaires. Des plateformes comme Luno un échange de crypto-monnaies opérant légalement au Nigeria depuis 2025, avec des retraits en naira via virement bancaire fonctionnent maintenant avec l’accord des banques. Les autres ? Interdits. Même des géants comme Binance sont bloqués s’ils ne sont pas licenciés localement.

Les banques refusent les retraits en espèces - même si vous avez de l’argent

Vous ne pouvez pas aller à la banque avec un justificatif de vente de Bitcoin et demander 500 000 nairas en liquide. C’est interdit. Les banques n’autorisent que les virements électroniques. Même si vous avez vendu 10 BTC sur Luno et que le montant est crédité sur votre compte, vous ne pouvez pas retirer ce montant en espèces au guichet. Toute transaction crypto doit rester dans le système bancaire numérique.

Cela force les utilisateurs à utiliser des applications de paiement comme OPay une plateforme de paiement mobile très populaire au Nigeria, souvent utilisée pour les transferts de fonds ou Paga une autre solution de paiement mobile largement adoptée au Nigeria pour dépenser les fonds reçus. Mais si vous essayez de retirer en espèces directement depuis un compte lié à une transaction crypto, la banque vous refusera le service - et peut même signaler l’opération comme suspecte.

Les comptes sont gelés - et pas seulement pour les fraudeurs

En septembre 2024, la Economic and Financial Crimes Commission (EFCC) l’agence nigériane chargée de lutter contre la corruption et les crimes financiers a gelé 22 comptes bancaires liés à des ventes de USDT sur des plateformes comme Bybit et KuCoin. Le montant total gelé : 548,6 millions de nairas (environ 330 000 USD). Pourquoi ? Parce que les autorités pensaient que ces transactions servaient à manipuler le taux de change du naira.

Le problème ? Ce n’était pas nécessairement de la fraude. Certains utilisateurs vendaient simplement leurs crypto sur des plateformes non licenciées. Mais les banques, obligées de coopérer avec l’EFCC, ont gelé les comptes sans demander d’explication. Vous n’avez pas besoin d’être un criminel pour vous retrouver bloqué. Si votre activité crypto semble « inhabituelle » - trop de retraits, trop de montants élevés, des transactions avec des plateformes non licenciées - vous devenez un risque.

Un transfert crypto vers un compte bancaire via des formes géométriques, avec des logos d'échanges et de banques.

Les limites de retrait sont secrètes - et elles varient d’une banque à l’autre

Les banques n’affichent pas publiquement leurs limites de retrait pour les comptes crypto. Mais elles les appliquent. Un client de Access Bank l’une des plus grandes banques commerciales du Nigeria, réputée pour sa prudence face aux crypto peut avoir une limite hebdomadaire de 200 000 nairas, tandis qu’un client de Paga une autre solution de paiement mobile largement adoptée au Nigeria ou d’une banque numérique comme Kuda une banque numérique nigériane plus ouverte aux innovations financières peut accéder à 500 000 nairas par jour.

Les banques traditionnelles restent méfiantes. Les banques digitales, elles, sont plus flexibles - mais pas parce qu’elles sont plus tolérantes. Elles sont simplement mieux équipées pour gérer les flux numériques et les vérifications automatisées. Si vous utilisez une banque comme GTBank une autre grande banque nigériane, connue pour sa forte conformité réglementaire, vous risquez davantage d’être soumis à une vérification manuelle, avec des demandes de documents, des délais de 48 heures, et parfois un refus.

Les retraits fréquents ou élevés déclenchent des enquêtes

Si vous avez toujours retraité 10 000 nairas par mois depuis 2023, puis que soudain vous retirez 1,2 million de nairas en une semaine, votre compte sera mis sous surveillance. Les systèmes de AML l’anti-blanchiment d’argent, un cadre réglementaire que les banques nigérianes doivent appliquer pour les transactions crypto et KYC la vérification de l’identité du client, obligatoire pour tous les comptes liés à la crypto au Nigeria sont activés automatiquement. La banque vous demandera : « D’où viennent ces fonds ? »

Vous devrez fournir :

  • Les historiques de vos transactions sur l’échange crypto
  • Des captures d’écran de vos achats de crypto
  • Des preuves que vous avez payé les impôts sur les gains (si vous en avez)

Si vous ne pouvez pas justifier, votre compte peut être gelé pendant des semaines - voire des mois - pendant que la banque enquête. Et même si vous êtes innocent, vous perdez l’accès à vos fonds.

Les impôts arrivent - et les banques vont devoir les signaler

Le Federal Inland Revenue Service l’administration fiscale du Nigeria, qui prépare une loi pour taxer les gains en crypto a annoncé qu’il va imposer des impôts sur les gains réalisés via les crypto-monnaies. Ce n’est pas encore une loi, mais le projet de Finance Bill un projet de loi nigérian visant à moderniser le système fiscal, incluant les actifs numériques est en cours d’adoption. Quand il sera appliqué, les banques devront signaler les retraits crypto au fisc.

Cela signifie que si vous retirez 5 millions de nairas en crypto en une année, vous allez recevoir une lettre du fisc. Pas pour vous féliciter - pour vous demander pourquoi vous n’avez pas déclaré ce revenu. Les banques ne veulent pas être punies pour non-signalement. Alors elles vont surveiller encore plus étroitement les gros retraits.

Une personne face à une machine réglementaire qui transforme des crypto en documents et bloque un compte.

Comment retirer en toute sécurité en 2025 ?

Voici ce qui marche vraiment :

  1. Utilisez uniquement des échanges licenciés par la SEC - comme Luno. Évitez tout ce qui n’est pas sur la liste officielle.
  2. Complétez votre KYC sur votre échange ET sur votre compte bancaire. Sans vérification d’identité, pas de retrait.
  3. Ne retirez pas plus que ce que vous avez toujours déclaré. Si vous avez toujours retraité 200 000 nairas par mois, ne passez pas à 1 million sans prévenir.
  4. Conservez tous vos historiques de transactions. Sauvegardez les captures d’écran, les reçus, les rapports de l’échange.
  5. Ne faites pas de P2P hors plateforme. Même si c’est plus rapide, c’est plus risqué. Les banques bloquent les comptes liés à ces transactions.
  6. Utilisez plusieurs banques. Si une banque vous bloque, vous avez encore accès à vos fonds ailleurs.

Les banques ne sont pas vos alliées - elles sont les gardiennes de la loi

Les banques nigérianes ne vous aident pas à retirer vos crypto. Elles ne vous soutiennent pas. Elles protègent le système financier du Nigeria. Leur priorité n’est pas votre commodité - c’est la conformité. Si la SEC ordonne de geler un compte, la banque obéit. Si l’EFCC demande des données, la banque fournit. Si la loi change demain, la banque changera aussi.

Le Nigeria ne veut plus être sur la liste grise du Financial Action Task Force un organisme international qui évalue les pays en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. Cela signifie que les règles vont devenir plus strictes, pas plus souples. Les banques vont continuer à durcir leurs contrôles. Ce n’est pas une tendance - c’est une obligation.

La crypto est légale - mais pas libre

Vous pouvez retirer vos crypto en naira. Mais vous ne pouvez pas le faire comme vous le voulez. Il faut jouer selon les règles. Il faut être transparent. Il faut accepter que chaque retrait est un événement surveillé. Il faut comprendre que les banques ne sont plus des obstacles - elles sont des gardiens. Et si vous respectez les règles, vous pourrez continuer. Si vous les ignorez, vous risquez tout : votre compte, vos fonds, votre accès à la finance.

Le Nigeria a choisi la voie de la régulation - pas de la révolution. Et vous devez choisir la même.

Puis-je retirer des crypto en espèces dans une banque au Nigeria ?

Non. Les banques nigérianes interdisent formellement les retraits en espèces pour les fonds provenant de crypto-monnaies. Tous les retraits doivent se faire par virement électronique vers votre compte bancaire. Si vous essayez de retirer en liquide, le guichetier refusera la demande, et votre opération pourrait être signalée comme suspecte.

Quels échanges crypto sont autorisés au Nigeria en 2025 ?

Seuls les échanges licenciés par la SEC sont autorisés. Luno est l’un des principaux échanges en activité au Nigeria en 2025. D’autres peuvent être ajoutés à la liste officielle, mais les plateformes comme Binance, Bybit ou KuCoin ne sont pas autorisées à opérer directement si elles n’ont pas obtenu un licence locale. Vérifiez toujours la liste des échanges approuvés sur le site de la SEC.

Pourquoi mon compte bancaire a-t-il été gelé après un retrait crypto ?

Votre compte a probablement été gelé parce que votre activité crypto a été signalée comme suspecte. Cela peut arriver si vous avez utilisé un échange non licencié, si vos retraits sont trop élevés ou trop fréquents, ou si vous avez effectué des transactions P2P hors plateforme. L’EFCC ou la SEC peuvent demander le gel du compte pour enquête - et la banque est obligée de suivre.

Les banques vont-elles me demander des preuves d’impôts sur mes gains crypto ?

Pas encore officiellement, mais cela va arriver. Le projet de loi sur les impôts sur les crypto-monnaies est en cours. Quand il sera adopté, les banques devront signaler les gros retraits au fisc. Même maintenant, si vous retirez plus de 1 million de nairas en crypto, la banque peut vous demander d’expliquer la source de vos fonds - et vous devrez fournir des preuves de transaction, pas seulement des déclarations.

Est-ce que Kuda ou Opay acceptent mieux les retraits crypto que les grandes banques ?

Oui, en pratique. Les banques digitales comme Kuda ou les plateformes de paiement comme OPay sont plus rapides et plus ouvertes aux flux numériques. Elles ont des systèmes automatisés pour vérifier les transactions crypto, ce qui réduit les retards. Mais elles ne sont pas plus tolérantes - elles sont simplement plus efficaces pour respecter les règles. Elles peuvent toujours geler un compte si les alertes AML sont déclenchées.

16 Comments

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    Jean-Léonce DUPONT

    novembre 2, 2025 AT 03:53

    Les banques nigérianes bloquent les retraits en espèces ? Ben oui, c’est logique. Tu veux du liquide avec des bitcoins ? Va vendre ton PC.

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    Denis Enrico

    novembre 2, 2025 AT 17:07

    On nous dit que c’est légal, mais en réalité c’est un piège à rat. La SEC, l’EFCC, les banques… tout le monde joue au gendarme pour nous empêcher de toucher notre fric. Ils veulent que tu restes dans leur système, comme un mouton dans un enclos doré. Et quand tu sors, ils te coupent les pattes. C’est pas de la régulation, c’est de la domination financière. Et le pire ? Ils vont bientôt te facturer une taxe pour chaque transaction. Tu paieras pour avoir le droit de posséder ton propre argent.

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    kalidou sow

    novembre 4, 2025 AT 01:28

    Le Nigeria n’a pas besoin de banques étrangères pour dicter ses règles. La loi de 2025 est une victoire de la souveraineté monétaire. Les plateformes non licenciées exploitaient la vulnérabilité des Nigérians. L’État a réagi avec rigueur. Ce n’est pas de la répression, c’est de la protection. Les citoyens doivent comprendre : la finance moderne exige de la discipline, pas de l’audace anarchique.

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    Juliette Kay

    novembre 4, 2025 AT 22:20

    Il est fascinant de constater que, malgré la légalisation formelle des crypto-monnaies, les institutions financières nationales continuent d’appliquer des mesures de contrôle qui, dans leur essence, reproduisent les mécanismes de l’obsolescence réglementaire. Cela révèle une tension structurelle entre l’innovation technologique et la tradition bureaucratique, qui, dans le contexte nigérian, se manifeste par une hyperrégulation de l’informel. L’État, en cherchant à contrôler le chaos, le cristallise.

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    Anais Tarnaud

    novembre 5, 2025 AT 04:22

    Je viens de lire ça et j’ai pleuré. Pas de larmes de joie, non. Des larmes de rage. Tu travailles des années, tu achètes du BTC quand tout le monde te dit que c’est une bulle, tu le gardes pendant la crise, tu le vends en 2025… et puis BOOM. La banque te dit : ‘Désolé, on ne te donne pas ton argent en liquide.’ Et si tu insistes ? ‘Nous allons devoir vous signaler à l’EFCC.’ C’est pas de la finance. C’est un thriller psychologique écrit par des bureaucrates en costume. J’ai envie de brûler mon compte bancaire.

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    isabelle monnin

    novembre 5, 2025 AT 09:45

    Je sais que c’est stressant, mais garde tes preuves. Sauvegarde tout : captures d’écran, emails, historiques. Même si tu as peur, tu n’es pas seul. Beaucoup de gens traversent ça. Utilise Kuda ou OPay, ils sont plus rapides. Et si tu as un doute, parle à un conseiller financier. Ce n’est pas une punition, c’est une nouvelle règle du jeu. Apprends-la, et tu resteras libre.

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    M. BENOIT

    novembre 6, 2025 AT 19:38

    Attends… tu veux dire que si je vends 10 BTC et que je veux encaisser en liquide, ils vont me dire non ? Mais c’est mon argent ! Pourquoi ils font ça ? Parce qu’ils ont peur ? Parce qu’ils sont des lâches ? J’ai l’impression que les banques sont plus effrayées par les crypto que les terroristes. Et en plus, elles veulent qu’on leur paie des impôts sur ce qu’on a gagné en les évitant… C’est du délire total.

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    Neil Deschamps

    novembre 7, 2025 AT 08:49

    Il est intéressant de noter que la transition de l’interdiction totale à la régulation stricte reflète une évolution des paradigmes de contrôle financier plutôt qu’une réelle ouverture. Le CBN, en levant l’interdiction, n’a pas libéré le marché ; il l’a institutionnalisé. La reconnaissance des crypto comme valeurs mobilières n’est pas une reconnaissance de leur nature décentralisée, mais une tentative de les intégrer dans un système centralisé, hiérarchisé, et bureaucratique. La légalisation, dans ce cas, devient un instrument de contrôle plus subtil, plus efficace, et plus insidieux que l’interdiction. Ce n’est pas la fin de la répression, c’est son évolution.

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    Jean-Philippe Ruette

    novembre 8, 2025 AT 21:12

    Je me souviens quand j’ai essayé de retirer 500 000 nairas après avoir vendu mon ETH. La banque m’a appelé trois fois en une semaine. ‘D’où viennent ces fonds ?’ ‘Avez-vous des preuves ?’ ‘Est-ce que vous avez payé vos impôts ?’ J’ai répondu, j’ai fourni, j’ai attendu. Et au final, ils ont accepté… mais j’ai perdu deux semaines de ma vie. Ce n’est pas de la finance. C’est un rituel de soumission. Et pourtant… je n’ai pas eu peur. Parce que je savais que j’avais fait les choses proprement. Ce n’est pas la loi qui est le problème. C’est la peur qu’on nous inculque de l’utiliser.

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    valerie vasquez

    novembre 8, 2025 AT 22:12

    Je tiens à souligner que la transparence n’est pas une contrainte, mais une opportunité de dignité financière. En conservant vos historiques, en respectant les limites, en utilisant des plateformes agréées, vous ne vous soumettez pas à l’autorité - vous vous affirmez comme un acteur responsable du système. Ce n’est pas une question de pouvoir, c’est une question de respect : pour vous, pour les autres, pour l’avenir de la finance inclusive.

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    Alain Leroux

    novembre 9, 2025 AT 07:06

    Si c’est légal, pourquoi on ne peut pas retirer en espèces ? Parce que c’est une arnaque. Ils veulent que vous restiez dans le système numérique pour pouvoir vous traquer. La crypto, c’est l’argent des rebelles. Et les banques, elles, sont les gardiens du système. Donc non, ce n’est pas de la régulation. C’est de la capture.

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    Marcel Roku

    novembre 10, 2025 AT 09:24

    Vous croyez que c’est compliqué ? Faites comme moi : achetez du BTC sur Binance, envoyez sur Luno, retirez sur Kuda, puis transférez sur OPay. Et voilà. Vous avez votre argent. Les banques ne voient rien. Ils ne comprennent pas les flux. Ils pensent que les gens sont bêtes. Mais on est plus malins qu’eux. La loi ? C’est du papier. L’argent, lui, est vivant.

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    Jean-François Kener

    novembre 11, 2025 AT 14:57

    La tension entre la technologie décentralisée et l’État centralisé est aussi ancienne que l’humanité elle-même. Le Nigeria, en choisissant la régulation, ne renonce pas à la liberté - il tente de la canaliser. Ce n’est pas un échec, c’est une négociation. La crypto n’est pas une révolution contre le système, elle est une invitation à le réinventer. Et peut-être, dans cette réinvention, les Nigérians vont-ils créer un modèle que le monde entier copiera : une finance inclusive, régulée, mais libre.

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    Denis Kiyanov

    novembre 12, 2025 AT 13:06

    Je vous dis une chose : si vous avez des crypto, ne les laissez pas dans un compte bancaire ! Utilisez des wallets, faites des P2P, trouvez des gens de confiance. Les banques sont des prisonniers de la loi. Elles ne peuvent pas vous aider. Elles ne veulent pas vous aider. Elles sont enchaînées. Votre liberté, c’est vous qui la prenez. Ne vous laissez pas enfermer par des règles écrites par des bureaucrates qui n’ont jamais tenu un téléphone avec une app de crypto !

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    Gerard S

    novembre 13, 2025 AT 01:58

    Le Nigeria est en train de construire un nouveau contrat social autour de la monnaie. Ce n’est pas seulement une question de finance. C’est une question d’identité. Dans un pays où la confiance dans les institutions est fragile, la crypto représente un espoir de souveraineté individuelle. La régulation n’est pas un rejet de cet espoir - c’est sa mise en forme. La question n’est pas de savoir si c’est juste. La question est : comment le rendons-nous durable ?

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    BACHIR EL-KHOURY

    novembre 14, 2025 AT 23:16

    Vous avez du BTC ? Super. Vous voulez le convertir ? Allez-y. Mais gardez vos preuves. Pas de panique. Pas de honte. Les banques sont juste en retard. Elles apprennent. Vous aussi. Faites des petits retraits. Utilisez Kuda. Parlez à vos amis. Partagez vos expériences. C’est comme apprendre à faire du vélo. Vous tombez. Vous vous relevez. Et un jour, vous roulez vite. Allez-y. Vous pouvez le faire.

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