OJK crypto : Ce qu'il faut savoir sur cette régulation et ses impacts sur les cryptomonnaies
Quand on parle de OJK, l’Autorité des Services et Marchés Financiers d’Indonésie, l’organisme officiel qui encadre les cryptomonnaies dans le pays. Also known as Otoritas Jasa Keuangan, it a été la première autorité en Asie à légaliser les crypto-actifs comme actifs financiers, pas comme monnaie. Ce n’est pas une simple bureaucratie : l’OJK décide qui peut opérer, quelles crypto sont autorisées, et comment les plateformes doivent protéger les utilisateurs. Si vous investissez en crypto en Indonésie — ou même si vous suivez les tendances en Asie — vous ne pouvez pas ignorer l’OJK. Elle a bloqué des centaines de plateformes frauduleuses, imposé des exigences de dépôt de garantie, et obligé les échanges à vérifier l’identité de chaque client. C’est un modèle que d’autres pays regardent de près.
Derrière l’OJK, il y a une réalité économique : l’Indonésie est l’un des plus grands marchés de crypto au monde, avec plus de 16 millions d’utilisateurs. Mais contrairement aux États-Unis ou à l’Europe, ici, les crypto ne sont pas des investissements spéculatifs : elles servent surtout à envoyer de l’argent à la famille, à contourner les banques lentes, ou à acheter des biens en ligne. L’OJK le sait. C’est pourquoi elle autorise uniquement les crypto-actifs avec une utilité claire — pas les memes coins ou les tokens sans fondement. Les jetons comme USDT ou BTC sont acceptés, mais des projets comme POTS ou PNDR n’ont aucune chance d’être listés. C’est aussi pour ça que les airdrops suspects circulent encore : les escrocs savent que beaucoup d’utilisateurs ne comprennent pas encore le rôle de l’OJK. Et quand un projet prétend être « approuvé par l’OJK » sans preuve, c’est une arnaque. L’OJK publie régulièrement une liste blanche des échanges légaux. Si votre plateforme n’y est pas, vous n’êtes pas protégé.
Les effets de cette régulation se ressentent partout. Les échanges locaux comme Pintu ou Indodax ont dû investir des millions pour se conformer. Les investisseurs ont appris à vérifier les licences avant d’acheter. Et les projets locaux, comme ceux sur la blockchain TON ou Binance Smart Chain, doivent désormais fournir des whitepapers clairs et des équipes identifiables. Ce n’est pas parfait — les fraudes persistent — mais c’est un progrès. L’OJK ne veut pas tuer l’innovation. Elle veut juste que les gens ne perdent pas leur argent à cause de promesses vides. Et c’est précisément ce que vous trouverez dans les articles ci-dessous : des analyses concrètes sur les crypto qui passent le filtre de l’OJK, les pièges à éviter, et comment naviguer dans ce système sans vous faire avoir.