Monnaies privées, des cryptomonnaies conçues pour cacher les transactions et masquer l’identité des utilisateurs. Also known as cryptomonnaies anonymes, elles se présentent comme la solution ultime à la surveillance financière. Mais en pratique, la plupart ne sont que des tokens sans utilité, créés pour attirer les investisseurs naïfs avec des promesses de confidentialité totale. Ce n’est pas parce qu’un projet s’appelle "PrivacyCoin" ou "AnonToken" qu’il est sécurisé ou légitime. Beaucoup n’ont pas d’équipe, pas de code ouvert, et pas même une communauté active. Certains sont simplement des réplicas de projets abandonnés avec un nouveau nom et une nouvelle bannière.
Les blockchain privées, des réseaux où l’accès et les transactions sont contrôlés par une entité centrale ne sont pas des monnaies privées au sens où vous le pensez. Elles sont souvent utilisées par des entreprises pour gérer des données internes, pas pour vous permettre d’envoyer de l’argent sans laisser de trace. En revanche, les tokens anonymes, des actifs numériques qui utilisent des techniques comme les zk-SNARKs ou les ring signatures pour masquer les montants et les adresses, comme Zcash ou Monero, sont rares dans la nature crypto. La majorité des projets qui prétendent être "privés" n’ont rien de technique : ils utilisent juste le mot "privacy" dans leur nom pour faire croire à une sécurité supérieure. Et ça marche. Beaucoup de gens achètent ces tokens en pensant qu’ils échappent aux autorités. En réalité, ils échappent à tout : à la liquidité, à la transparence, et souvent à leur argent.
Regardez les posts ci-dessous : vous y trouverez des exemples réels de ce que deviennent ces monnaies privées. Certains tokens comme WBB ou CGT ont perdu 97 % de leur valeur en un an. D’autres, comme SAFE, ne sont même pas des cryptomonnaies — c’est juste un portefeuille. Et puis il y a les arnaques pures : des airdrops "privés" qui n’existent pas, des plateformes comme Triunits Exchange qui n’ont jamais eu de trading réel, et des projets comme PacMoon ou Mononoke Inu qui n’ont ni équipe, ni utilité, ni avenir. Tous partagent un même point commun : ils exploitent la peur de la surveillance pour vendre du vent.
Vous voulez vraiment une monnaie privée ? Alors apprenez à utiliser des outils comme les stablecoins sur des réseaux comme Polygon ou TON, ou à mixer vos transactions avec des solutions open-source comme Tornado Cash (si légal dans votre pays). Mais ne perdez pas votre argent sur un token qui n’a que le mot "privacy" dans son whitepaper. Ce n’est pas de la technologie. C’est du marketing. Et les seules choses que ces projets cachent, c’est votre argent.
En 2025, les monnaies privées comme Monero et Zcash font face à une pression réglementaire sans précédent. Découvrez comment elles fonctionnent, pourquoi elles sont ciblées, et quel avenir leur reste dans un monde de plus en plus surveillé.