Quand on parle de Bangladesh crypto, l'usage des cryptomonnaies au Bangladesh, un pays de 170 millions d'habitants où les systèmes bancaires traditionnels laissent beaucoup de gens dehors. Aussi connu sous le nom de crypto au Bangladesh, ce phénomène n'est pas une mode, mais une réponse pratique à des problèmes réels : transferts d'argent lents, coûts élevés, et accès limité aux services financiers. Ce n'est pas le Bitcoin qui domine ici, mais les stablecoins, des cryptomonnaies reliées à des devises stables comme le dollar américain, utilisées pour préserver la valeur et contourner les blocages bancaires. Des millions de Bangladeshis les utilisent pour envoyer de l'argent à la famille à l'étranger, payer des fournisseurs, ou simplement sauvegarder leur épargne loin d'une monnaie locale instable.
La régulation crypto Bangladesh, le cadre légal qui encadre l'usage des cryptomonnaies dans le pays, où les banques centrales interdisent leur usage officiel mais ne peuvent pas empêcher les gens de les utiliser en privé est un paradoxe. Le Bangladesh Bank a interdit les transactions en crypto en 2017, mais cette interdiction n'a pas arrêté les gens — elle les a juste poussés vers les plateformes décentralisées, les wallets non-custodiaux, et les marchés P2P. Ceux qui travaillent à l'étranger, notamment au Moyen-Orient, utilisent des applications comme Binance P2P ou LocalBitcoins pour recevoir des salaires en USDT, puis les convertir en taka via des courtiers locaux. C’est devenu un système parallèle, vivant, et essentiel pour les familles.
Les adoption crypto Asie du Sud, le phénomène d'acceptation des cryptomonnaies dans les pays du sud de l'Asie, où la technologie blockchain répond à des besoins de base que les banques traditionnelles ne couvrent pas ne s'arrête pas au Bangladesh. Le Pakistan, le Népal, et même l'Inde ont des histoires similaires : des populations jeunes, connectées, et frustrées par les lenteurs bureaucratiques. Au Bangladesh, les jeunes entrepreneurs utilisent la crypto pour acheter des outils en ligne, payer des développeurs à l'étranger, ou lancer des projets sans avoir besoin d'un prêt bancaire. Ce n'est pas de la spéculation — c'est de la survie économique.
Si vous pensez que la crypto au Bangladesh est un phénomène marginal, vous vous trompez. Elle est dans les poches des ouvriers, des vendeurs de rue, et des étudiants. Elle ne sert pas à devenir riche en un jour — elle sert à ne pas perdre ce qu'on a déjà. Ce que vous trouverez ici, c'est une collection d'articles qui décryptent les plateformes utilisées, les risques réels, les arnaques courantes, et les stratégies concrètes pour naviguer dans cet écosystème sans se faire avoir. Pas de théorie. Juste ce que les gens font réellement, et pourquoi ça marche — ou pas.
Malgré une interdiction totale depuis 2021, le Bangladesh compte plus de 3,1 millions d'utilisateurs de cryptomonnaies, principalement pour envoyer des transferts d'argent via des stablecoins. Une adoption massive malgré la loi.