Les remittances crypto, des transferts d'argent effectués via des cryptomonnaies plutôt que par les systèmes bancaires traditionnels. Ce n'est pas une mode, c'est une nécessité pour des millions de personnes dans le monde. Dans les pays où les banques ferment leurs portes ou où les transferts internationaux coûtent une fortune, la blockchain devient la seule voie possible. Ce n'est pas un luxe pour les technophiles : c'est la survie économique pour des familles qui comptent sur l'argent envoyé par un proche à l'étranger.
Prenez l'Iran, un pays soumis à des sanctions financières internationales depuis des années. Les Iraniens utilisent le Bitcoin et le DAI sur Polygon pour recevoir de l'argent de leur famille à l'étranger, évitant les blocages des systèmes SWIFT. Leur plateforme locale, Nobitex, fonctionne comme une passerelle entre la monnaie nationale et les cryptos. Même chose en Russie, où les banques sont isolées du système financier mondial. Les Russes contournent les interdictions en utilisant des stablecoins comme USDT, souvent via des échanges P2P ou des portefeuilles multi-signatures comme Gnosis Safe. Ces solutions ne sont pas parfaites — elles sont parfois lentes, parfois risquées — mais elles fonctionnent. Et elles coûtent 10 fois moins cher qu'un virement bancaire classique.
Les stablecoins, des cryptomonnaies liées à des devises réelles comme le dollar ou l'euro. USDT, DAI, USDM sont les véritables héros des remittances crypto. Ils n'ont pas la volatilité du Bitcoin, mais ils conservent la rapidité et l'accessibilité de la blockchain. En 2025, des entreprises et des particuliers les utilisent pour payer des factures, envoyer de l'argent à la famille, ou même acheter des biens à l'étranger sans passer par une banque. Ce n'est pas de la spéculation : c'est de la logistique financière.
Les posts que vous allez découvrir ici ne parlent pas de théorie. Ils montrent comment des gens ordinaires, dans des contextes extrêmes, ont trouvé dans la blockchain une solution concrète. Vous verrez comment les Iraniens survivent, comment les Russes contournent les interdictions, et pourquoi certains projets comme USDM, un stablecoin rémunéré, pourraient changer la donne. Vous apprendrez aussi à reconnaître les arnaques qui pullulent autour de ces sujets — car où il y a de l'argent, il y a toujours des prédateurs.
Ce n'est pas un avenir lointain. C'est le quotidien de millions de personnes. Et si vous pensez que les cryptomonnaies ne servent qu'à spéculer, ces exemples vont vous faire changer d'avis.
Malgré une interdiction totale depuis 2021, le Bangladesh compte plus de 3,1 millions d'utilisateurs de cryptomonnaies, principalement pour envoyer des transferts d'argent via des stablecoins. Une adoption massive malgré la loi.
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