Le minage Iran, le processus de validation des transactions blockchain et de création de nouvelles cryptomonnaies par des mineurs en Iran. Ce n’est pas une tendance passagère : c’est une réponse structurelle à l’isolement économique. Aussi connu sous le nom de minage de Bitcoin en Iran, ce phénomène a transformé le pays en l’une des principales puissances mondiales de minage, malgré les sanctions internationales. Les Iraniens ne minent pas pour faire du profit en dollars — ils minent pour survivre. Avec une inflation galopante et un rial dévasté, le minage devient une source de revenus plus fiable que le salaire mensuel.
Le minage de crypto, l’activité technique qui consiste à utiliser des machines pour résoudre des problèmes mathématiques et valider les blocs sur une blockchain en Iran repose sur un avantage unique : l’électricité subventionnée. Le gouvernement fournit de l’énergie à des prix inférieurs à 1 cent le kWh, ce qui rend le minage rentable même avec des machines anciennes. Les mineurs utilisent des ASICs pour Bitcoin, mais aussi des GPU pour des altcoins comme Ethereum Classic ou Ravencoin, plus faciles à miner avec du matériel courant. Ce n’est pas un hobby : c’est une industrie informelle qui emploie des dizaines de milliers de personnes, souvent dans des entrepôts transformés en fermes de minage.
Les sanctions Iran, les restrictions financières imposées par les États-Unis et l’Union européenne pour limiter l’accès du pays au système bancaire international ont forcé les Iraniens à inventer des solutions créatives. Ils utilisent des stablecoins comme USDT pour convertir leurs revenus en crypto en devises stables, puis les échangent contre des biens ou les transfèrent via des intermédiaires au Liban, en Turquie ou en Asie du Sud-Est. Ce système parallèle fonctionne parce qu’il est décentralisé : pas de banque, pas de contrôle, pas de paperasse. Et pourtant, le risque est énorme : les autorités peuvent couper l’électricité d’un jour à l’autre, ou arrêter des mineurs pour "usage illégal de l’énergie".
Le Bitcoin Iran, le minage de Bitcoin par des particuliers et des entreprises iraniennes pour contourner les restrictions financières n’est pas un mythe. Selon des estimations du Cambridge Centre for Alternative Finance, l’Iran a représenté jusqu’à 7 % de la puissance mondiale de minage en 2023. Ce n’est pas parce que les Iraniens sont des experts en technologie — c’est parce qu’ils n’ont pas le choix. Les mineurs travaillent dans le noir, avec des générateurs de secours, en évitant les contrôles. Certains vendent leurs machines après quelques mois, quand la pression devient trop forte. D’autres les cachent sous des tapis, dans des chambres froides, dans des maisons de campagne.
Ce que vous trouverez dans cette collection, c’est la vérité crue derrière le minage en Iran. Pas de théorie. Pas de discours politique. Juste des faits : comment les gens minent, comment ils s’en sortent, et pourquoi ce système ne va pas s’effondrer demain. Vous verrez comment les sanctions ont créé un marché noir de l’énergie, comment les mineurs se protègent des coupures, et pourquoi les grandes fermes de minage en Iran sont souvent des pièges pour les investisseurs étrangers. Vous découvrirez aussi pourquoi certains tokens sont plus populaires que d’autres, et comment les Iraniens utilisent les airdrops pour compléter leurs revenus. Ce n’est pas un sujet de mode. C’est une survie numérique, en direct, en temps réel.
Sous sanctions, les Iraniens ont fait de la cryptomonnaie leur seule issue financière. De Nobitex au DAI sur Polygon, découvrez comment ils contournent les blocages et survivent avec le Bitcoin et les stablecoins.
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