Quand la Chine, un des plus grands marchés mondiaux de cryptomonnaies, a interdit les échanges et le mining en 2021, tout le monde pensait que c’était la fin. Pourtant, en 2025, plus de 3 millions de Chinois continuent d’utiliser des crypto-monnaies. L’interdiction n’a pas arrêté l’adoption — elle l’a juste poussée dans l’ombre. Ce n’est pas une exception : c’est un modèle. Là où les gouvernements interdisent, les gens trouvent des solutions. Et la Chine, c’est le cas d’étude le plus clair qu’on ait jamais vu.
Le vrai moteur de cette adoption clandestine ? Les stablecoins, des cryptomonnaies liées à des monnaies fiduciaires comme le dollar américain. Pas le Bitcoin, pas les altcoins mystérieux. Juste le USDT et le DAI. Pourquoi ? Parce qu’ils permettent de transférer de l’argent à l’étranger, de protéger son épargne de la dévaluation du yuan, et d’éviter les contrôles de change. C’est pas de la spéculation — c’est de la survie économique. Les entreprises chinoises, les travailleurs migrants, les familles qui reçoivent de l’argent de l’étranger : ils ont tous trouvé dans les stablecoins une alternative plus rapide, moins chère, et plus fiable que les banques.
Et ce n’est pas fini. La régulation crypto, la politique officielle qui encadre ou interdit l’usage des actifs numériques en Chine est rigide, mais elle est aussi imprévisible. Les autorités ferment les échanges locaux, mais elles ne bloquent pas les portefeuilles personnels. Elles interdisent le mining, mais pas l’achat de Bitcoin sur des plateformes offshore. Ce n’est pas une guerre totale — c’est une guerre de position. Et les utilisateurs, eux, jouent avec les règles du jeu. Ils utilisent des VPN, des échanges décentralisés, des méthodes de peer-to-peer. Ils ne demandent pas la permission. Ils agissent.
Le message est clair : une interdiction légale ne signifie pas une interdiction réelle. La interdiction crypto Chine a montré au monde entier que la technologie blockchain ne se laisse pas arrêter par un décret. Quand les gens ont un besoin réel — envoyer de l’argent à leur famille, protéger leur épargne, accéder à des marchés internationaux — ils trouvent un moyen. Et ce n’est pas une question de technologie. C’est une question de liberté économique.
Dans cette collection, vous trouverez des analyses concrètes sur comment les Chinois contournent les restrictions, pourquoi les stablecoins ont pris le dessus, et ce que ça révèle sur les autres pays qui veulent aussi interdire les crypto. Vous verrez aussi des comparaisons avec l’Iran, la Russie, le Bangladesh — d’autres pays où l’interdiction a échoué, mais où les gens ont réussi. Ce n’est pas une liste d’articles. C’est une carte du terrain. Et vous allez voir que la vraie puissance de la crypto, ce n’est pas les échanges, ni les miniers, ni les investisseurs institutionnels. C’est les gens ordinaires qui refusent d’attendre la permission pour agir.
La Chine interdit toutes les bourses de crypto-monnaie centralisées depuis 2021. Binance, Coinbase, Kraken et d'autres sont bloquées. La détention de crypto n'est pas illégale, mais les risques juridiques sont élevés. L'e-CNY est la réponse officielle du gouvernement.