La forensique blockchain, l'analyse des transactions publiques pour retracer l'origine et le parcours des fonds sur une chaîne de blocs. Ce n'est pas de la magie : c'est de la logique appliquée à des données publiques. Chaque transaction Bitcoin, Ethereum ou Solana est enregistrée pour toujours, comme une empreinte digitale numérique. Ce qui semble anonyme est en réalité tracable — et c’est là que la forensique blockchain entre en jeu. Elle permet de relier des adresses, de détecter des mouvements suspects, et même de retrouver des fonds volés. Des agences comme l’IRS ou des entreprises comme Chainalysis l’utilisent pour traquer les fraudeurs. Mais vous aussi, vous pouvez en tirer parti pour éviter les arnaques ou anticiper les mouvements du marché.
La analyse on-chain, l’étude des données brutes des blockchains pour comprendre le comportement des acteurs. Ce n’est pas juste un jargon technique : c’est un outil concret pour voir ce que les gros portefeuilles font réellement. Quand un wallet détient 10 000 BTC et le dépose sur un échange, ça signifie qu’il pourrait vendre. Quand il le retire, il pourrait le conserver ou l’utiliser ailleurs. Ces signaux sont plus fiables que les rumeurs. Et ils sont accessibles via des outils comme Glassnode ou Nansen. La traceabilité blockchain, la capacité de suivre chaque unité de crypto depuis son origine jusqu’à sa destination finale. C’est ce qui permet de démontrer qu’un airdrop frauduleux est en fait un lavage d’argent, ou qu’un projet comme Safe (SAFE) n’existe pas sous forme de token réel. Vous n’avez pas besoin d’être un expert pour l’utiliser. Regardez simplement les mouvements sur les gros portefeuilles : si 90 % des détenteurs de PAC ou WBB les vendent en masse, c’est un signal fort. Ce n’est pas une prédiction, c’est une observation.
La forensique blockchain ne sert pas qu’à traquer les escrocs. Elle vous aide à éviter les pièges. Quand vous entendez parler d’un "airdrop PNDR avec CoinMarketCap", ou d’un "POTS 2025", la première chose à faire, c’est de vérifier si le jeton existe vraiment, s’il est listé, et où il circule. La plupart du temps, les arnaques ne laissent aucune trace sur la blockchain — parce qu’elles n’existent pas. Et c’est là que la forensique devient votre meilleur allié : elle vous oblige à regarder les faits, pas les promesses.
Dans cette collection, vous trouverez des analyses concrètes : comment les Iraniens contournent les sanctions grâce à la blockchain, pourquoi les gros portefeuilles déposent des stablecoins sur Binance, comment les capital mercenaires détruisent la DeFi, ou encore comment les monnaies privées comme Monero résistent à la régulation. Tous ces sujets sont reliés par une même logique : la blockchain ne ment pas. Ce qu’elle montre, c’est la vérité. Apprenez à la lire, et vous ne serez plus dupe des hype ou des arnaques.
La forensique blockchain permet aux autorités de traquer les cryptomonnaies utilisées pour le blanchiment et l'évasion de sanctions. Des outils avancés analysent les transactions publiques pour identifier les activités criminelles, même sur des réseaux complexes.