Quand on parle de DAI, un stablecoin décentralisé créé par MakerDAO, dont la valeur est ancrée à 1 dollar américain. Il n’est pas émis par une banque, ni garanti par un trésor public. Il est maintenu par des actifs crypto verrouillés dans des contrats intelligents, et géré par des milliers de détenteurs de MKR qui votent pour son fonctionnement. Contrairement à USDT ou USDC, DAI ne repose pas sur des réserves bancaires. Il n’y a pas de CEO qui décide s’il faut en créer ou en détruire. C’est une machine autonome, pilotée par la blockchain. Et c’est pour ça qu’il est devenu le cœur de la DeFi.
Il est utilisé partout : sur MakerDAO, le protocole décentralisé qui crée et gère DAI via des collatéraux crypto, sur les DEX comme Uniswap, dans les prêts sur crypto, et même dans les airdrops. Beaucoup de gens l’utilisent pour éviter la volatilité sans avoir à sortir de l’écosystème crypto. Et certains le stakent pour gagner des intérêts — sans avoir à le convertir en fiat. C’est rare. Presque unique. DAI est aussi le seul stablecoin qui peut être créé par n’importe qui, tant qu’il dépose suffisamment de crypto comme garantie. Un peu comme un prêt hypothécaire, mais en blockchain.
Il est aussi lié à des concepts comme les USD peg, le mécanisme qui lie la valeur de DAI à celle du dollar américain pour éviter les fluctuations, ou encore aux stablecoin rémunéré, des actifs comme USDM qui paient des intérêts automatiquement. Mais DAI, lui, ne paie pas directement. Il est la base sur laquelle tout ça se construit. Si vous voulez comprendre comment la DeFi reste stable malgré la folie des autres tokens, vous commencez par DAI. Il est le carburant silencieux de mille protocoles. Il ne fait pas de bruit. Il ne fait pas de publicité. Mais il est là, partout.
Vous trouverez ici des analyses qui expliquent comment DAI est créé, comment il garde son prix, pourquoi il a résisté aux crises, et comment il interagit avec les autres actifs comme les tokens micro-cap ou les échanges décentralisés. Des articles qui démontent les arnaques autour de faux airdrops DAI, d’autres qui analysent les risques de sur-collatéralisation, et d’autres encore qui montrent comment les gros portefeuilles l’utilisent pour se protéger. Pas de théorie abstraite. Juste des faits, des chiffres, et des pistes concrètes pour l’utiliser sans se faire avoir.
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