Quand on parle de CNBV, la Commission Nationale des Banques et des Véhicules Financiers, l’autorité de supervision financière en France. Ce n’est pas une agence de régulation comme l’AMF, mais un organe technique qui gère les données sur les institutions financières et les acteurs du secteur. Aussi peu connu que crucial, le CNBV est souvent cité dans les dossiers de crypto quand il s’agit de vérifier si une plateforme est enregistrée ou non en France. Beaucoup pensent que CNBV contrôle les cryptomonnaies, mais ce n’est pas vrai. Il ne supervise pas les tokens ou les exchanges comme Binance ou Kraken. Il suit les établissements de paiement, les sociétés qui transmettent de l’argent, y compris celles qui offrent des services liés aux cryptos. Si une plateforme vous demande de déposer des euros pour acheter du Bitcoin, et qu’elle est basée en France, elle doit être enregistrée auprès du CNBV. Sinon, elle est en infraction.
Le CNBV ne dit pas si un projet crypto est légitime ou une arnaque. Il vérifie seulement si l’entreprise a fait les démarches légales pour opérer comme intermédiaire financier. C’est pourquoi vous voyez souvent le CNBV cité dans les articles sur Fmall Exchange, Triunits Exchange ou ExtStock, des plateformes qui n’ont aucune trace d’enregistrement. Le silence du CNBV, c’est un avertissement. Pas une preuve d’arnaque, mais une absence de garantie légale. Et dans la crypto, quand il n’y a pas de garantie, il y a un risque. Les projets comme Wise Token ou GMCOIN ne sont pas interdits par le CNBV — ils sont juste invisibles pour lui. Et c’est pire que d’être interdit : c’est être dans l’ombre.
En 2025, la France a renforcé les exigences pour les services crypto. Mais le CNBV n’est qu’un maillon. L’AMF, la Banque de France et l’ACPR sont les vrais contrôleurs. Le CNBV, lui, garde les listes. Il ne bloque pas, il enregistre. Si vous voulez savoir si un échange est sûr, vérifiez d’abord s’il est inscrit sur le site de l’AMF. Ensuite, regardez s’il est mentionné dans les rapports du CNBV. Si non, vous êtes sur un terrain instable. Ce que vous trouverez ici, c’est une collection d’analyses sur des projets qui ont croisé la route du CNBV — soit parce qu’ils prétendaient l’être, soit parce qu’ils l’ont ignoré. Des airdrops douteux, des exchanges fantômes, des tokens sans trace. Tous ont un point commun : ils n’ont pas respecté les règles de base. Et c’est là que le CNBV, même silencieux, vous protège. En vous disant ce qui n’existe pas, il vous empêche de perdre de l’argent sur ce qui n’est pas réel.
La CNBV régule les institutions financières mexicaines qui veulent proposer des services crypto, mais la Banque du Mexique bloque tout usage réel. Résultat : un marché florissant en dehors du système, et une régulation en suspens.