Quand on parle d'adoption crypto, le processus par lequel les individus et les institutions intègrent les cryptomonnaies dans leur vie quotidienne ou leurs systèmes financiers. Also known as utilisation réelle des actifs numériques, it n'est pas juste une question de prix qui monte ou de nouveaux tokens qui sortent. C'est ce que font les gens quand les banques leur ferment leurs portes.
En Iran, un pays sous sanctions financières internationales, les gens ne choisissent pas la crypto par envie : ils le font pour survivre. Ils utilisent le Bitcoin pour acheter de la nourriture, le DAI sur Polygon pour payer leurs factures, et évitent les transferts bancaires bloqués par OFAC. Ce n’est pas une mode, c’est une nécessité. Même chose en Russie, où les particuliers sont officiellement interdits d’utiliser les cryptomonnaies, mais où les entreprises les utilisent pour contourner les sanctions. Là-bas, les gens utilisent des ponts décentralisés, des wallets non-custodiaux, et des stablecoins pour garder leur pouvoir d’achat. L’adoption crypto, ici, n’est pas un investissement : c’est une question de liberté financière.
Et ce n’est pas qu’un phénomène de crise. En Indonésie, un pays où 40 % de la population n’a pas de compte bancaire, les gens négocient légalement sur des plateformes agréées, paient des impôts sur leurs gains, et utilisent les cryptos pour envoyer de l’argent à leur famille dans les régions reculées. Le capital mercenaire, ces investisseurs qui déplacent leur argent d’un protocole DeFi à l’autre pour capter des récompenses, n’est qu’un petit morceau du puzzle. La vraie adoption, c’est quand une mère de famille en Indonésie utilise un stablecoin pour payer son électricité, ou quand un petit commerçant en Iran reçoit des paiements en USDT pour son atelier. Ce n’est pas de la spéculation : c’est de l’usage.
Les régulateurs cherchent à contrôler, les projets tentent de vendre des tokens inutiles, mais la vraie adoption crypto, elle, ne se mesure pas en volume de trading ou en prix de marché. Elle se voit dans les mouvements de fonds, dans les retraits massifs des échanges, dans les transactions sur des réseaux comme Polygon ou TON, dans les gens qui préfèrent un wallet multi-signature comme Gnosis Safe plutôt qu’un compte bancaire. C’est là, dans les gestes simples, que l’avenir de la finance se construit — pas dans les airdrops fantômes ou les meme coins à 0,0001 $.
Dans cette collection, vous trouverez des analyses concrètes : comment les Iraniens survivent avec le Bitcoin, pourquoi les stablecoins rémunérés comme USDM changent la donne, comment les gens en Indonésie évitent les pièges fiscaux, et pourquoi le capital mercenaire crée plus de volatilité que de richesse. Vous verrez ce qui fonctionne vraiment — et ce qui n’est qu’un mirage.
Malgré une interdiction totale depuis 2021, le Bangladesh compte plus de 3,1 millions d'utilisateurs de cryptomonnaies, principalement pour envoyer des transferts d'argent via des stablecoins. Une adoption massive malgré la loi.