SEC Thaïlande : régulation crypto, arnaques et adoption en Thaïlande

La SEC Thaïlande, la Commission des valeurs mobilières de Thaïlande, qui supervise les marchés financiers et les actifs numériques n’a pas attendu les États-Unis pour prendre les cryptomonnaies au sérieux. Depuis 2018, elle exige que toutes les plateformes d’échange et les projets de token soient enregistrés, vérifiés et soumis à des audits réguliers. Ce n’est pas une simple formalité : c’est un système de contrôle qui a déjà bloqué des centaines d’offres d’actifs suspects. Et pourtant, malgré cette surveillance, les Thaïlandais sont parmi les plus grands utilisateurs de crypto en Asie du Sud-Est.

Comment est-ce possible ? Parce que la loi ne peut pas arrêter les gens qui veulent envoyer de l’argent à leur famille à l’étranger. Beaucoup utilisent des stablecoins, des cryptomonnaies liées à des devises réelles comme le dollar ou l’euro pour contourner les restrictions bancaires. Le USDT, par exemple, circule en coulisses comme une monnaie parallèle. Les plateformes locales comme Bitkub ou DigiFinex sont légitimes, mais des milliers d’autres sites, souvent basés à l’étranger, promettent des rendements impossibles. Ce sont eux que la SEC cible en priorité. Et ce n’est pas pour rien : les arnaques comme les airdrops falsifiés, des offres de jetons gratuits qui ne sont que des pièges pour voler vos clés privées pullulent. Des projets comme POTS ou RACA × Cambridge n’existent pas — mais des pages Facebook et des groupes Telegram les font passer pour réels, avec des fausses preuves et des témoignages bidon.

La Thaïlande n’est pas un paradis crypto, mais elle n’est pas non plus un désert. La SEC a créé un cadre clair, et les gens l’ont compris : si tu veux jouer, fais-le légalement. Sinon, tu risques de perdre tout ton argent — et sans recours. Ce que vous trouverez ici, ce ne sont pas des astuces pour contourner la loi, mais des analyses concrètes de ce qui marche, de ce qui est une arnaque, et de ce que les autorités surveillent vraiment. Des fiches sur des tokens comme VALUE ou PAC, des alertes sur des plateformes frauduleuses comme Triunits, ou des explications sur les risques des airdrops : tout est vérifié, pas de suppositions. Vous allez découvrir ce qui est réel, ce qui est dangereux, et pourquoi certains projets, même s’ils portent des noms séduisants, ne valent pas un centime.

Exigences de licence pour les échanges de crypto-monnaie en Thaïlande

Exigences de licence pour les échanges de crypto-monnaie en Thaïlande

En 2025, obtenir une licence pour un échange de crypto en Thaïlande coûte plus de 2 millions de dollars et prend jusqu'à 150 jours. Ce cadre strict protège les utilisateurs mais exclut les petits acteurs. Seuls 12 échanges sont légaux.

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