Gary Gensler : ce qu'il fait réellement aux cryptomonnaies

Quand on parle de Gary Gensler, Le président de la Commission des valeurs mobilières des États-Unis (SEC) qui décide quelles cryptomonnaies sont des titres et lesquelles ne le sont pas. Il est souvent présenté comme le principal opposant des crypto, mais ce n’est pas un ennemi — c’est un régulateur qui applique des lois vieilles de 80 ans à un monde qui n’existait pas en 1934. Il ne veut pas détruire la blockchain. Il veut juste que les entreprises qui l’utilisent respectent les mêmes règles que les banques ou les fonds d’investissement. Et ça, ça fait mal.

Il a lancé plus de 100 actions contre des projets crypto, dont Binance, Le plus grand échange mondial, poursuivi pour avoir opéré sans autorisation et caché des risques aux clients et Coinbase, Une autre plateforme majeure accusée d’avoir listé des tokens sans en prouver la nature non-sécuritaire. Pour lui, si un jeton ressemble à une action, se comporte comme une action, et paie des rendements comme une action, alors c’est une action. Point final. Pas de débat. Pas de "mais c’est décentralisé". Ce n’est pas une question de technologie, c’est une question de loi.

Il n’a pas inventé ces règles. Il les applique. Et c’est pour ça que les projets comme Bitcoin ou Ethereum survivent : ils ne sont pas vendus comme des investissements. Ils sont présentés comme des réseaux. Mais dès qu’un projet promet des gains, qu’il a une équipe centralisée, ou qu’il vend des jetons avant même d’avoir un produit, Gary Gensler le classe comme une offre d’actions illégale. C’est pour ça que des milliers de petits tokens ont disparu. Ce n’est pas une chasse aux sorcières. C’est une vérification de conformité.

Et ça change tout pour vous. Si vous achetez un token parce qu’on vous dit "il va exploser", vous entrez dans le champ de vision de la SEC. Si vous utilisez un échange non régulé, vous prenez un risque juridique. Même si vous êtes en France, les décisions de Gensler affectent les prix, les liquidités, et la confiance des grands acteurs. Quand Binance est poursuivi, les prix chutent partout dans le monde. Parce que les banques, les fonds, les investisseurs institutionnels — eux — écoutent Gensler.

Vous ne pouvez pas le contourner. Mais vous pouvez le comprendre. Ce que vous trouverez ici, c’est une collection d’articles qui analysent les conséquences concrètes de ses décisions : comment les projets survivent, quels tokens sont ciblés, comment les échanges réagissent, et pourquoi certains airdrops disparaissent avant même d’exister. Ce ne sont pas des opinions. Ce sont des faits tirés de ce qui s’est passé après chaque procès, chaque déclaration, chaque vote à la SEC. Vous allez voir pourquoi certains projets sont morts avant même d’avoir un site web, et pourquoi d’autres, comme les stablecoins ou les ETF, continuent d’avancer malgré tout.

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