Crypto en Russie 2025 : ce qui change, ce qui est interdit et comment les Russes s'adaptent
La crypto en Russie 2025, un mélange complexe d'interdiction officielle et d'adoption massive en sous-main. Aussi connue sous le nom de utilisation des cryptomonnaies sous sanctions, elle ne ressemble à aucune autre situation dans le monde. Le gouvernement russe interdit formellement les cryptomonnaies comme moyen de paiement depuis 2021, mais en même temps, il ne bloque pas la possession, le mining ou le trading sur les plateformes étrangères. Résultat ? Plus de 12 millions de Russes possèdent des actifs numériques, selon des estimations du ministère des Finances. Ce n’est pas une mode : c’est une survie.
Le Bitcoin, la référence incontournable dans les pays sous pression financière. Aussi connue sous le nom de réserve de valeur en temps de crise, il est devenu la monnaie silencieuse des familles russes qui veulent protéger leurs économies des dévaluations du rouble. Les stablecoins, des actifs numériques ancrés sur le dollar ou l’euro. Aussi connus sous le nom de ponts vers l’économie mondiale, ils permettent d’envoyer de l’argent à l’étranger sans passer par les banques occidentales bloquées par les sanctions. Des plateformes comme Nobitex (même si basée en Iran) ou des échanges P2P sur Telegram sont devenus des outils quotidiens. Les gens achètent du USDT, du DAI ou du BUSD pour payer les factures, envoyer de l’argent à leurs familles à l’étranger, ou simplement garder une valeur qui ne disparaît pas en quelques semaines.
La régulation crypto Russie, un système de contradictions et d’exceptions. Aussi connue sous le nom de loi du plus fort, elle ne s’applique pas à tout le monde de la même manière. Les grandes entreprises doivent déclarer leurs avoirs numériques, mais les particuliers peuvent trader librement tant qu’ils n’utilisent pas les cryptos pour acheter un café. Le mining est encore légal, et la Russie reste parmi les 5 premiers pays au monde pour la puissance de calcul dédiée au Bitcoin. Pourquoi ? Parce que l’électricité est bon marché, et parce que le gouvernement préfère contrôler l’or noir numérique que de le combattre.
En 2025, les risques sont réels : les plateformes locales sont surveillées, les comptes bancaires peuvent être gelés si vous êtes repéré, et les arnaques pullulent. Mais les opportunités aussi. Les Russes ont appris à se protéger : portefeuilles matériels, non-custodial, pas de dépôt sur un échange local. Ils utilisent les stablecoins comme monnaie de transit, et le Bitcoin comme réserve de long terme. Ce n’est pas une révolution. C’est une adaptation silencieuse, pragmatique, et extrêmement efficace.
Dans cette collection, vous trouverez des analyses concrètes sur comment les Russes contournent les blocages, quels stablecoins ils utilisent vraiment, pourquoi le mining est encore rentable, et quels projets sont des arnaques. Vous verrez aussi comment d’autres pays, comme l’Iran ou le Bangladesh, suivent le même chemin. Ce n’est pas de la théorie. C’est ce qui se passe en ce moment, dans les salons, les appartements, et les petits bureaux de Moscou à Vladivostok.