La blockchain immobilière, une technologie qui enregistre la propriété de biens sur un registre décentralisé et inviolable. Aussi appelée tokenisation de l’immobilier, elle permet de transformer un appartement, un terrain ou un immeuble en jetons numériques négociables sur une blockchain. Ce n’est plus de la science-fiction : des centaines de propriétés dans le monde sont déjà divisées en milliers de parts, accessibles à des investisseurs avec seulement 50 euros.
Ce système repose sur trois piliers : les smart contracts, des programmes automatisés qui exécutent les ventes ou les loyers sans intermédiaire, les fonds immobiliers tokenisés, des portefeuilles de biens gérés comme des ETF, mais sur blockchain, et la propriété numérique, un certificat de propriété stocké sur une blockchain, vérifiable en temps réel. Ensemble, ils éliminent les notaires, réduisent les délais de vente de plusieurs mois à quelques heures, et ouvrent l’immobilier à des millions de personnes qui n’avaient jamais pu acheter un bien.
En France, en Suisse ou en Émirats Arabes Unis, des projets comme Propy ou RealT permettent déjà d’acheter des parts de maisons à New York ou de terrains en Espagne. Les investisseurs reçoivent des revenus locatifs directement sur leur portefeuille crypto, et les transferts de propriété sont enregistrés en quelques clics, sans papier ni frais cachés. Mais attention : cette technologie n’est pas sans risque. Certains jetons manquent de transparence, certains contrats sont mal codés, et les régulations restent floues. Ce que vous trouverez ici, c’est une sélection de vrais cas d’usage, d’analyses concrètes et de pièges à éviter. Pas de théorie vide : juste ce qu’il faut savoir pour comprendre, évaluer et agir.
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