La blockchain Arabie saoudite, un réseau technologique utilisé par le gouvernement et les entreprises pour moderniser les services financiers et administratifs. Aussi connue sous le nom de technologie de registre distribué, elle n’est pas juste une mode pour les investisseurs — c’est un pilier de la Vision 2030. Contrairement à d’autres pays qui interdisent les cryptomonnaies, l’Arabie saoudite les encadre avec rigueur tout en les intégrant dans son infrastructure publique. Le projet Digital Riyal, une monnaie numérique de la banque centrale saoudienne est en phase de test et pourrait remplacer les virements traditionnels d’ici 2027. Ce n’est pas une cryptomonnaie comme Bitcoin, mais une version contrôlée, sécurisée et tracée de l’argent national.
Les stablecoins, des actifs numériques liés à des devises réelles comme le dollar américain, sont devenus un pont invisible entre les citoyens et le système financier global. Malgré les restrictions officielles sur les échanges privés, des milliers de Saoudiens utilisent des stablecoins comme USDT ou USDC pour payer des services internationaux, envoyer de l’argent à la famille à l’étranger ou acheter des biens numériques. Ce phénomène ressemble à ce qu’on a vu en Iran ou au Bangladesh : la technologie contourne les barrières légales quand elle répond à un besoin réel. Et les entreprises locales ? Elles commencent à utiliser la blockchain pour certifier l’origine des produits, suivre les contrats commerciaux ou automatiser les paiements entre fournisseurs — sans intermédiaires coûteux.
La régulation blockchain, le cadre juridique mis en place par l’Autorité monétaire saoudienne pour encadrer les actifs numériques est l’un des plus stricts au monde. Les plateformes d’échange doivent être agréées, les ICO interdites, et les transactions anonymes surveillées. Mais cette rigueur n’empêche pas l’innovation — elle la canalise. Ce qui se passe en Arabie saoudite n’est pas une révolution populaire, mais une transformation d’État. Et ça change tout : les projets qui réussissent ici ne sont pas des memes coins ou des airdrops douteux. Ce sont des solutions concrètes, validées par les autorités, et conçues pour durer.
Vous trouverez dans cette collection des analyses précises sur les cas d’usage réels de la blockchain dans les pays sous pression réglementaire — du financement des remises à l’Iran, en passant par les stablecoins au Bangladesh, jusqu’aux stratégies fiscales en Dubaï. Ici, on ne parle pas de spéculations. On parle de ce qui fonctionne, de ce qui est dangereux, et de ce que vous devez vraiment savoir avant de vous y impliquer.
En 2025, l'Arabie saoudite tolère les crypto-monnaies pour les particuliers tout en interdisant leur usage par les banques. Une loi est attendue d'ici fin 2025, dans un cadre aligné sur Vision 2030 et la charia.