Quand un pays est sanctionné financièrement, une mesure imposée par des nations ou des blocs comme les États-Unis ou l’UE pour isoler économiquement un État. Ce n’est pas juste une menace politique — c’est un choc qui réécrit les règles du jeu pour les cryptomonnaies. En 2025, les sanctions financières, des outils de pression économique ciblant des entités, des banques ou des individus ont changé la donne : les gens dans les pays sous embargo n’ont pas attendu les banques pour survivre. Ils ont tourné vers les stablecoins, des cryptomonnaies liées à des actifs stables comme le dollar américain, pour éviter l’inflation et contourner les blocages. C’est devenu une question de survie, pas de spéculations.
La Russie, l’Iran, le Bangladesh — des pays où les banques sont coupées du système SWIFT — ont vu leur adoption de crypto exploser. Pas parce que c’est tendance, mais parce que les transferts d’argent familiaux, les importations de biens essentiels, et même les salaires passent désormais par des portefeuilles non-custodiaux. Les interdictions crypto, des lois nationales qui interdisent l’usage des cryptomonnaies aux particuliers, n’ont fait qu’accélérer l’innovation clandestine. Les gens utilisent des relais, des échanges P2P, et des protocoles décentralisés pour contourner les filtres. Ce n’est pas du hacking, c’est de l’adaptation. Et les plateformes comme Binance ou Kraken, même si elles se disent conformes, voient leurs volumes exploser dans ces zones. Les régulations blockchain, les cadres légaux imposés par les gouvernements pour contrôler l’usage des technologies décentralisées ne suivent pas. Elles tentent de bloquer ce qui est déjà en mouvement.
Vous pensez que les sanctions ne vous concernent pas ? Faux. Quand un pays est sanctionné, les investisseurs institutionnels fuient les actifs liés à ce pays — même indirectement. Un token issu d’une chaîne où des utilisateurs russes sont actifs peut voir sa liquidité fondre. Un projet qui accepte des paiements en USDT peut être mis sur liste noire. Les exchanges filtrent désormais les adresses selon des listes OFAC. Même si vous êtes en France, votre portefeuille peut être bloqué si vous avez reçu des fonds d’une adresse associée à une entité sanctionnée. C’est une réalité technique, pas politique. Et les outils comme Chainalysis ou TRM Labs ne font que rendre ça plus précis. Ce que vous voyez dans les articles ci-dessous, c’est la cartographie de ce nouveau monde : des pays qui contournent les sanctions, des stablecoins devenus monnaie de fait, des projets abandonnés parce qu’ils touchent des zones interdites, et des opportunités cachées dans les failles du système. Vous allez voir comment les crypto ne sont pas une bulle — mais un système de secours pour des millions de gens qui n’ont plus d’autre choix.
Sous sanctions, les Iraniens ont fait de la cryptomonnaie leur seule issue financière. De Nobitex au DAI sur Polygon, découvrez comment ils contournent les blocages et survivent avec le Bitcoin et les stablecoins.