Quand vous entendez OFAC, l'Office of Foreign Assets Control, une agence du Trésor américain chargée de gérer les sanctions économiques. Il ne s'agit pas d'une simple liste de noms. C'est un outil de contrôle global qui peut bloquer vos crypto sans préavis, même si vous n'avez jamais violé la loi. C’est la même agence qui a gelé les comptes de banques, de compagnies pétrolières, et maintenant, des portefeuilles crypto. Et elle ne s’arrête pas aux géants. Si vous détenez un token lié à une entité sur sa liste, même par erreur, votre échange peut vous bloquer l’accès. Pas de discussion. Pas de recours facile.
Les listes OFAC, des listes officielles publiées par l’agence américaine qui identifient les individus, entreprises et adresses associés à des activités illégales ou hostiles, incluent désormais des adresses blockchain. Vous pensez que votre portefeuille est anonyme ? Pas si vite. Si une adresse a été utilisée par un pirate ou une organisation sanctionnée, même une seule transaction avec elle peut vous mettre en danger. Des plateformes comme Binance ou Kraken bloquent automatiquement les fonds provenant de ces adresses. Et si vous avez reçu des crypto d’une source inconnue ? Vous pourriez être bloqué sans même le savoir.
Les sanctions crypto, des mesures imposées par OFAC pour interdire les transactions avec des entités considérées comme menaçantes, souvent en lien avec le financement du terrorisme ou la contournement des sanctions internationales ne sont pas une menace lointaine. Elles sont déjà en action. En 2023, OFAC a gelé plus de 300 adresses Ethereum et Bitcoin liées à des hackeurs nord-coréens. En 2024, des projets DeFi comme Tornado Cash ont été interdits entièrement, même si des milliers d’utilisateurs légitimes les utilisaient pour la confidentialité. Le message est clair : la transparence blockchain n’est pas une protection. Elle devient un outil de traque.
Et les actifs bloqués, des cryptomonnaies gelées par une autorité comme OFAC, souvent sans notification préalable à l'utilisateur, rendant leur récupération extrêmement difficile ? Ils ne disparaissent pas. Ils restent sur la blockchain, mais vous ne pouvez plus les dépenser, les vendre, ni même les transférer. Votre argent est en stase. Et le pire ? Aucun échange ne vous aidera. Ils doivent se conformer à la loi américaine, même si vous êtes en France, au Canada ou au Brésil. Si vous utilisez un échange qui a des serveurs aux États-Unis ou qui accepte des dollars, vous êtes sous leur juridiction.
Vous ne pensez pas que ça vous concerne ? Regardez les articles ci-dessous. Vous y trouverez des cas concrets : des tokens comme VALUE ou PAC qui ont disparu des échanges après avoir été associés à des adresses suspectes. Des airdrops comme POTS ou PNDR qui sont des arnaques, mais aussi des cibles potentielles d’OFAC pour leur nature opaque. Des pays comme la Russie ou le Bangladesh qui contournent les sanctions avec des stablecoins — et qui deviennent des cibles de plus en plus grosses. L’OFAC ne s’attaque pas qu’aux méchants. Il s’attaque à tout ce qui échappe à son contrôle. Et dans la crypto, c’est presque tout.
Vous allez découvrir ici comment identifier les risques, éviter les adresses dangereuses, comprendre pourquoi certains tokens disparaissent soudainement, et surtout, comment protéger vos actifs avant qu’il ne soit trop tard. Ce n’est pas de la théorie. C’est de la survie.
Sous sanctions, les Iraniens ont fait de la cryptomonnaie leur seule issue financière. De Nobitex au DAI sur Polygon, découvrez comment ils contournent les blocages et survivent avec le Bitcoin et les stablecoins.