Suivie des dépôts et retraits des gros portefeuilles sur les échanges de cryptomonnaies

Suivie des dépôts et retraits des gros portefeuilles sur les échanges de cryptomonnaies

Interprétation des mouvements de gros portefeuilles

Que révèle un mouvement de gros portefeuille ?

Les mouvements de gros portefeuilles (whales) sont des signaux puissants pour le marché des cryptomonnaies. Cet outil vous aide à interpréter ces mouvements en fonction de contexte et de type d'opération.

Comme expliqué dans l'article, un retrait de 500 BTC peut déclencher des mouvements de prix s'il est interprété comme un signe de vente, alors qu'un retrait vers un protocole DeFi pourrait indiquer une confiance accrue dans le marché.

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Que sont les dépôts et retraits des gros portefeuilles sur les échanges ?

Quand un gros portefeuille - souvent appelé « whale » - déplace des milliers de BTC ou d’ETH entre un portefeuille privé et un échange comme Binance ou Coinbase, cela ne semble pas être un simple transfert. C’est un signal puissant qui peut déclencher des mouvements de prix en quelques minutes. Ces mouvements ne sont pas aléatoires. Ils reflètent des décisions stratégiques : accumuler, vendre, ou se préparer à une opportunité. Un seul transfert de 500 BTC peut faire chuter ou monter le prix du Bitcoin si les autres traders le perçoivent comme un signe d’offre ou de demande soudaine.

Pourquoi les gros portefeuilles déplacent-ils leurs actifs ?

Les gros portefeuilles ne bougent pas leurs cryptos sans raison. Quand ils déposent des bitcoins sur un échange, c’est souvent pour vendre. C’est un signe d’alerte : ils transforment leurs actifs en liquidités, prêts à vendre au meilleur prix. En revanche, quand ils retirent leurs cryptos de l’échange pour les mettre dans un portefeuille froid (hors ligne), c’est un signe d’accumulation. Ils ne veulent pas vendre. Ils veulent conserver, et parfois, attendre une hausse à long terme.

Les données de Glassnode montrent qu’entre mai et septembre 2023, les gros portefeuilles ont retiré plus de 255 000 BTC des échanges - la plus grande sortie depuis 2021. Pendant ce temps, les dépôts n’ont augmenté que de 16,5 %, contre 100,6 % pour les retraits. Ce n’est pas un hasard. Cela correspond à une période où les investisseurs institutionnels préparaient l’arrivée des ETF Bitcoin aux États-Unis. Ils ne voulaient pas être exposés aux risques des échanges. Ils ont mis leurs actifs en sécurité.

Comment reconnaître un « gros portefeuille » ?

Il n’y a pas de seuil universel. Pour le Bitcoin, un gros portefeuille commence généralement à 1 000 BTC - soit environ 68 millions de dollars à fin 2025. Pour Ethereum, c’est 10 000 ETH, soit près de 28 millions de dollars. Mais ce n’est pas tout. Les analystes divisent les gros portefeuilles en sous-groupes : ceux qui détiennent entre 1 000 et 10 000 BTC, et ceux qui détiennent plus de 10 000 BTC. Leurs comportements sont différents.

En 2023, les portefeuilles de 1 000 à 10 000 BTC accumulaient activement. Ceux au-dessus de 10 000 BTC, en revanche, vendaient. Cela crée une tension invisible sur le marché. Les petits gros portefeuilles pensent que le prix va monter. Les très gros, eux, prennent leur bénéfice. C’est pourquoi les signaux ne sont jamais simples. Il faut regarder qui bouge, pas seulement ce qui bouge.

Les mouvements récents qui ont fait bouger le marché

En juillet 2023, un portefeuille inactif depuis 13 ans a transféré 300 BTC vers Binance. Ce portefeuille appartenait à Mt. Gox, l’échange qui a fait faillite en 2014. Les bitcoins avaient été achetés pour 11 dollars chacun. À cette date, ils valaient plus de 111 000 dollars. Le marché a réagi instantanément : les traders ont supposé que ces bitcoins allaient être vendus. Le prix du Bitcoin a chuté de 6 % en 48 heures.

Pourtant, les analystes de Lookonchain ont remarqué quelque chose d’étrange : les 300 BTC ont été déposés sur un seul compte, pas répartis sur plusieurs. Cela suggérait qu’ils n’étaient pas encore prêts à vendre. Peut-être que les héritiers ou les avocats de Mt. Gox voulaient juste vérifier que les fonds étaient encore accessibles. Le marché a mal interprété le signal. Ce genre d’erreur est courant. Les gros mouvements sont souvent mal compris.

Deux groupes de portefeuilles : l'un accumule, l'autre vend, représentés en formes abstraites.

Comment suivre ces mouvements en temps réel ?

Il existe des outils spécialisés pour suivre les gros portefeuilles en direct. Nansen, Santiment et Glassnode proposent des alertes pour tout transfert supérieur à 10 millions de dollars. Ces plateformes analysent les adresses blockchain, identifient les clusters de portefeuilles (comme ceux liés à Mt. Gox, FTX ou des fonds institutionnels), et les classent selon leur comportement historique.

Par exemple, si un portefeuille qui a toujours gardé ses BTC pendant 5 ans envoie soudainement 200 BTC sur un échange, l’outil le marque comme « actif » et envoie une alerte. Les traders peuvent alors décider s’ils veulent suivre le mouvement ou l’ignorer. Certains utilisent ces alertes pour entrer en position avant une chute. D’autres les utilisent pour acheter en contre-tendance, en supposant que le gros portefeuille est en train de vendre à un prix élevé.

Les outils les plus avancés combinent même les données de dépôt/retrait avec d’autres indicateurs : volume des transactions, taux d’intérêt sur les prêts crypto, ou même les annonces réglementaires. Glassnode a lancé en août 2023 un algorithme de prédiction qui anticipe les mouvements de prix avec 68 % de précision sur 7 jours, en croisant les données de whale activity avec les tendances macroéconomiques.

Le paradoxe des signaux : un retrait peut être baissier… ou haussier

Il n’y a pas de règle absolue. Un retrait d’un échange peut vouloir dire deux choses totalement opposées.

Si un gros portefeuille retire ses ETH de Kraken pour les transférer vers un protocole DeFi comme Lido ou Aave, ce n’est pas pour vendre. C’est pour gagner des intérêts en staking. C’est un signe de confiance dans le réseau. Le prix pourrait même monter, car moins d’ETH est disponible à la vente.

En revanche, si un portefeuille retire ses BTC pour les envoyer à plusieurs échanges différents, c’est un signe clair de vente. Il prépare une distribution massive. Les traders appellent cela « la dispersion ».

Un sondage sur Reddit en septembre 2023 a montré que 68 % des participants pensaient qu’un retrait de gros portefeuilles était un signe haussier. 22 % pensaient le contraire. Les 10 % restants n’étaient pas sûrs. Cela montre à quel point l’interprétation est subjective. Ce n’est pas le mouvement lui-même qui compte, mais le contexte : où vont les fonds ? Quelle est l’histoire du portefeuille ? Quelle est la situation du marché ?

Les gros portefeuilles et la liquidité du marché

Quand les gros portefeuilles retirent leurs actifs des échanges, ils réduisent la liquidité. Moins de cryptos sur les échanges = moins d’acheteurs et de vendeurs. Cela rend les marchés plus volatils. Un ordre de 50 millions de dollars peut faire bouger le prix de 5 à 7 %, alors qu’en temps normal, il faudrait 500 millions pour cela.

C’est pourquoi les traders craignent les périodes de « faible liquidité ». Pendant les marchés baissiers, les gros portefeuilles retirent souvent plus de 500 000 BTC des échanges (comme entre juin et décembre 2022). Ce n’est pas parce qu’ils vendent. C’est parce qu’ils veulent éviter les échanges en période de stress. Mais cette sortie crée un effet secondaire : les petits investisseurs, voyant moins d’actifs disponibles, pensent que la demande augmente. Ils achètent. Et quand les gros portefeuilles décident enfin de vendre, ils le font en toute discrétion, car le marché est déjà gonflé.

Un portefeuille inactif de Mt. Gox libère des BTC, provoquant une réaction confuse sur le marché.

Les institutions font différemment

Les grandes institutions comme BlackRock ou Fidelity ne déposent pas leurs bitcoins sur Binance pour les vendre. Elles utilisent des marchés OTC (Over-The-Counter) pour acheter ou vendre des milliers de BTC en une seule transaction, sans toucher les livres d’ordres publics. Cela leur permet d’éviter de faire bouger le prix.

Elles gardent aussi leurs actifs sur des plateformes spécialisées comme Coinbase Institutional, qui offre une sécurité accrue et des rapports détaillés. Leur comportement est plus stable, plus lent. Elles ne réagissent pas aux signaux à court terme. Elles regardent les ETF, les lois, les halvings. Leur influence est massive, mais invisible. Ce sont elles qui accumulent réellement les BTC depuis 2023 - pas les petits gros portefeuilles.

Le futur : vers un suivi plus intelligent

Les blockchains de deuxième couche (Layer 2), les ponts interchaînes et les protocoles DeFi rendent la traque des gros portefeuilles de plus en plus complexe. Arkham Intelligence a constaté en juin 2023 que 12 % des mouvements de gros portefeuilles se font maintenant entre différentes blockchains. Un portefeuille peut retirer des BTC de Binance, les convertir en WBTC sur Ethereum, puis les envoyer vers un protocole DeFi sur Arbitrum. Les outils traditionnels ne voient qu’une partie du puzzle.

La prochaine génération d’outils utilisera l’intelligence artificielle pour reconstituer les parcours complets. Ils pourront dire : « Ce portefeuille a vendu 1 000 BTC sur Binance, acheté 800 ETH sur Uniswap, et les a mis en staking sur Lido. » Cela permettra de comprendre les véritables intentions derrière les mouvements.

Conclusion : ce que vous devez retenir

Les dépôts et retraits des gros portefeuilles ne sont pas des signaux magiques. Ils sont des indices - souvent bruyants, souvent mal interprétés. Mais quand vous les croisez avec d’autres données - volume, sentiment, contexte réglementaire, comportement historique - ils deviennent puissants.

Voici ce que vous devez faire :

  1. Ne réagissez pas à un seul transfert. Regardez la tendance sur 7 à 14 jours.
  2. Identifiez le portefeuille : est-ce un ancien de Mt. Gox ? Un fonds institutionnel ? Un trader individuel ?
  3. Regardez où vont les fonds : vers un échange ? Vers un portefeuille froid ? Vers un protocole DeFi ?
  4. Comparez avec le Bitcoin Accumulation Trend Score de Glassnode : s’il est proche de 1, les gros portefeuilles accumulent. S’il est proche de 0, ils vendent.
  5. Ne confondez pas activité avec intention. Un retrait n’est pas toujours un achat. Un dépôt n’est pas toujours une vente.

Le marché des cryptomonnaies n’est pas contrôlé par les gros portefeuilles. Mais il est profondément influencé par eux. Comprendre leurs mouvements, c’est apprendre à lire entre les lignes du blockchain.

Qu’est-ce qu’un « gros portefeuille » dans la cryptomonnaie ?

Un gros portefeuille, ou « whale », est un portefeuille qui détient une quantité massive de cryptomonnaie. Pour le Bitcoin, c’est généralement 1 000 BTC ou plus (environ 68 millions de dollars en 2025). Pour l’Ethereum, c’est 10 000 ETH ou plus (environ 28 millions de dollars). Ces seuils sont établis par des analystes comme Glassnode, qui divisent les gros portefeuilles en sous-groupes pour mieux comprendre leurs comportements.

Un dépôt sur un échange signifie-t-il toujours que les gros portefeuilles vont vendre ?

Pas toujours. Un dépôt peut signifier qu’un gros portefeuille veut vendre, mais il peut aussi vouloir échanger contre une autre cryptomonnaie, participer à un staking sur l’échange, ou préparer un achat à terme. Il faut regarder le contexte : le volume du dépôt, l’historique du portefeuille, et les conditions du marché. Un seul dépôt n’est pas une preuve de vente.

Pourquoi les gros portefeuilles retirent-ils leurs actifs des échanges ?

Ils retirent souvent pour sécuriser leurs actifs dans un portefeuille froid, éviter les risques d’hack ou de faillite d’échange, ou préparer un achat à long terme. Parfois, ils les transfèrent vers des protocoles DeFi pour gagner des intérêts. Ce retrait est souvent un signe de confiance dans le marché à long terme - pas une vente imminente.

Les institutions comme BlackRock agissent-elles comme les gros portefeuilles individuels ?

Non. Les institutions utilisent des marchés OTC pour acheter ou vendre de grandes quantités sans affecter le prix public. Elles gardent leurs actifs sur des plateformes sécurisées comme Coinbase Institutional. Elles ne réagissent pas aux signaux à court terme. Leur stratégie est plus lente, plus stratégique, et moins visible. Leur influence est plus grande, mais moins bruyante.

Comment puis-je suivre les mouvements des gros portefeuilles moi-même ?

Vous pouvez utiliser des plateformes comme Nansen, Santiment ou Glassnode, qui offrent des alertes gratuites pour les transferts supérieurs à 10 millions de dollars. Ces outils identifient les adresses des gros portefeuilles, leur historique et leur comportement. Vous pouvez aussi consulter les rapports hebdomadaires de Glassnode sur le Bitcoin Accumulation Trend Score, qui donne une vue claire de la tendance globale des gros portefeuilles.

Les mouvements des gros portefeuilles peuvent-ils être manipulés ou trompeurs ?

Oui. Certains gros portefeuilles peuvent créer des « faux signaux » pour induire les autres en erreur - par exemple, déposer des bitcoins pour faire croire qu’ils vont vendre, puis retirer rapidement pour piéger les vendeurs. C’est ce qu’on appelle le « spoofing ». Les outils modernes tentent de détecter ces comportements en analysant la vitesse, la répétition et la répartition des transferts. Mais il n’existe pas de méthode infaillible. L’interprétation reste une compétence humaine.

Quel est le lien entre les gros portefeuilles et les ETF Bitcoin ?

Les ETF Bitcoin ont changé la donne. Avant leur arrivée, les gros portefeuilles devaient acheter directement sur les échanges, ce qui faisait monter le prix. Avec les ETF, les institutions peuvent acheter du Bitcoin via des fonds cotés en bourse, sans toucher les échanges. Cela a réduit la pression sur les prix à court terme, mais augmenté l’accumulation à long terme. Depuis 2023, les gros portefeuilles retirent leurs BTC des échanges pour les conserver, en attendant que les ETF rendent le Bitcoin plus accessible aux investisseurs traditionnels.

10 Comments

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    prima ben

    novembre 2, 2025 AT 17:18

    C’est fou comment tout le monde se prend pour un analyste maintenant… Un transfert de 500 BTC et hop, on croit qu’on a trouvé la clé de l’univers. Moi j’ai juste acheté à 60k et je prie pour que ça monte, point.

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    Sabine Petzsch

    novembre 3, 2025 AT 00:50

    Les whales, c’est comme les ex qui reviennent sans raison… Tu te dis « oh non pas encore », mais en fait ils viennent juste chercher un peu de chaleur avant de disparaître. 😅
    Je garde mes ETH en cold wallet comme un trésor sous terre, et je souris quand je vois les autres paniquer pour un simple dépôt. La vie est plus douce quand on ne suit pas le bruit.

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    Laurent Beaudroit

    novembre 3, 2025 AT 03:38

    Vous êtes tous des amateurs. Vous parlez de « signaux » comme si c’était de la météo. Les vrais gros portefeuilles, ceux qui contrôlent les fonds institutionnels, ils ne bougent pas sur Binance. Ils utilisent des OTC, des fonds de pension, des blind trusts. Ce que vous voyez, c’est du bruit. Du bruit fait pour égarer les petits poissons. Et vous, vous mordiez à l’hameçon. C’est pathétique.

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    Marc Noatel

    novembre 4, 2025 AT 19:59

    Je vais clarifier un truc : un retrait d’échange n’est pas automatiquement un signal haussier. C’est une variable parmi d’autres. Si le portefeuille est historiquement un « hodler » et qu’il transfère vers un portefeuille froid, oui, c’est un signe de confiance. Mais si c’est un portefeuille qui a déjà vendu 3 fois en 6 mois, et qu’il retire 1000 BTC pour les envoyer vers 12 adresses différentes, c’est de la dispersion. Regardez les patterns, pas les chiffres seuls.
    Et surtout, croisez avec le Bitcoin Accumulation Trend Score de Glassnode. Il est à 0.85 cette semaine ? Alors oui, les gros accumulent. Mais si vous ne le checkez pas, vous êtes juste en train de parier sur un dé à 6 faces.

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    James Coneron

    novembre 6, 2025 AT 01:30

    Vous croyez que c’est des whales qui bougent ? Non. C’est les banques centrales. Les ETF, les retraits, tout ça, c’est un camouflage. Les vrais maîtres du jeu sont les mêmes depuis 1971 : les banquiers de la Fed, de la BCE, et leurs filiales en Suisse. Ils créent des faux portefeuilles, des adresses fantômes, et ils font croire que les « gros » sont actifs. En réalité, ils contrôlent 78% du BTC minétré. Le reste, c’est du décor. Les gens pensent qu’ils achètent du Bitcoin, mais ils achètent juste un ticket pour un jeu de simulation contrôlé par des humains en costume qui boivent du champagne dans des bunkers souterrains.
    Et oui, Mt. Gox ? C’était un piège. Les 300 BTC, c’était un test pour voir si le marché paniquerait. Et vous avez tous mordu. Bravo. Vous êtes les cobayes. Le vrai jeu, c’est quand ils vont déclencher une « liquidation massive » en déclenchant une fausse vente de 50 000 BTC. Attendez la prochaine semaine. Je vous le dis : ça va exploser. Et vous, vous allez encore croire que c’est « un whale ».

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    Nadine Jansen

    novembre 6, 2025 AT 18:30

    Je tiens à signaler une erreur dans l'article : le seuil de 1 000 BTC pour définir un « gros portefeuille » est mentionné comme étant valable en 2025, alors que les données présentées concernent 2023. Ce décalage temporel peut induire en erreur les lecteurs non avertis. De plus, la valeur en dollars est calculée à partir d’un prix de 68 millions de dollars par BTC, ce qui suppose un cours de 68 000 $, or en 2023, le prix moyen était autour de 28 000 $. Il conviendrait donc de corriger cette incohérence pour préserver la rigueur analytique du texte.

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    Julie Collins

    novembre 8, 2025 AT 02:52

    Je viens de Suisse, et ici on dit : « Qui ne suit pas le courant, ne voit pas la marée. »
    Les whales, c’est comme les vagues. Tu peux les ignorer, mais si t’es sur la plage, tu vas te faire déborder. J’aime bien utiliser Nansen pour voir les clusters. Le truc fou, c’est que certains portefeuilles ont 12 ans d’inactivité… et puis *paf* - 200 BTC sur Binance. Ça fait froid dans le dos. Mais j’ai appris à ne pas réagir tout de suite. J’attends. Je regarde. Je me demande : « Pourquoi maintenant ? »
    Parfois, c’est juste un héritier qui cherche à comprendre comment ça marche. Et parfois… c’est le début d’un crash. Le mystère, c’est ce qui rend le jeu excitant, non ? 🌊

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    Anne-Laure Pezzoli

    novembre 9, 2025 AT 10:55

    J’ai lu tout ça avec attention. Je ne suis pas trader, mais j’aime comprendre les mécanismes. Ce qui me touche, c’est l’idée que les gros portefeuilles ne sont pas des monstres. Ce sont des gens. Des familles. Des institutions. Des gens qui ont perdu des millions en 2022 et qui ont appris à se protéger. Leur retrait, c’est peut-être une forme de soin. Pas de peur. De prudence. Et ça, je le respecte.
    Merci pour ce texte. Il m’a fait réfléchir sans me faire peur.

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    Neil Deschamps

    novembre 10, 2025 AT 21:26

    Je voudrais ajouter un point souvent oublié : les mouvements des gros portefeuilles ne sont pas isolés. Ils sont influencés par les taux d’intérêt, les déclarations de la Fed, les élections, et même les tendances de la culture pop. Par exemple, en 2023, quand Elon Musk a tweeté « Bitcoin est un piège » après avoir vendu ses Tesla, les retraits ont augmenté de 17% en 72 heures - pas parce qu’il avait des BTC, mais parce que les petits investisseurs ont paniqué. Les whales ont profité de cette panique pour accumuler à bas prix.
    Donc oui, les transferts sont importants, mais ils sont le reflet d’un écosystème plus vaste. Si vous ne comprenez pas le contexte macroéconomique, vous êtes comme un pilote qui ne regarde que le tableau de bord et pas le ciel. Et là, vous allez vous écraser. La prochaine fois, regardez aussi la politique monétaire. Et les données d’inflation. Et les ventes de trésoreries américaines. Tout est lié. Même dans la blockchain.

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    Jean-Philippe Ruette

    novembre 12, 2025 AT 13:37

    Parfois je me demande si on ne suit pas les whales juste pour éviter de regarder en soi.
    On cherche des signes extérieurs pour ne pas avoir à faire face à notre propre peur de l’incertitude. On veut croire qu’il y a un code, une clé, un algorithme qui va nous dire quand acheter. Mais le marché, c’est comme la vie : il n’y a pas de réponse juste. Il y a juste des choix. Et chaque retrait, chaque dépôt, c’est une histoire humaine. Un homme qui vend pour payer sa mère malade. Une fondation qui retire pour financer un projet écologique. Un trader qui dépose pour faire une dernière tentative avant de tout lâcher.
    On réduit tout à des chiffres, mais les vrais mouvements, c’est toujours l’âme qui les fait bouger. Et si on arrêtait de chercher à prédire… pour commencer à comprendre ?

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