Calculateur de pénalités pour violations des lois sur les cryptomonnaies en Chine
Selon l'article, depuis le 1er juin 2025, la Chine a rendu illégal tout usage de cryptomonnaies, y compris la détention, le trading et l'exploitation minière. Les sanctions varient selon la gravité de l'infraction.
Résultats
Sélectionnez un type d'infraction et un montant pour obtenir les résultats.
La Chine a éliminé complètement les cryptomonnaies - voici comment et pourquoi
Le 1er juin 2025, la Chine a rendu illégal tout usage de cryptomonnaies, y compris la détention, le trading et l’exploitation minière. Ce n’était pas une simple mise à jour réglementaire. C’était la fin d’une campagne de 16 ans pour effacer les actifs numériques privés du pays. Aujourd’hui, posséder du Bitcoin ou de l’Ethereum en Chine est un délit. Les autorités peuvent saisir vos ordinateurs, bloquer vos comptes bancaires, et vous infliger des amendes ou même de la prison.
Avant 2025, la Chine était l’un des plus grands marchés mondiaux pour les cryptomonnaies. Des millions de Chinois achetaient, vendaient et minaient des actifs numériques. Mais depuis 2009, le gouvernement a progressivement fermé chaque porte. D’abord, il a interdit aux banques de traiter les transactions en Bitcoin. Puis il a fermé les échanges locaux. En 2021, il a expulsé les mines de crypto du pays, les accusant de gaspiller trop d’électricité. Et en 2025, il a supprimé la dernière faille : la détention personnelle.
Comment les autorités chinoises saisissent les cryptomonnaies
Les saisies ne se font pas comme dans un film. Pas de fusils, pas de cambriolages en pleine nuit. Les autorités surveillent les transactions bancaires, les flux de données internet et les habitudes de consommation énergétique. Si vous utilisez un VPN pour accéder à Binance ou Coinbase, cela peut être détecté. Si votre compte bancaire envoie régulièrement de l’argent vers des plateformes étrangères, vous êtes sur la liste.
Les agents fiscaux et policiers ont accès à des outils d’analyse blockchain. Ils peuvent suivre les adresses de portefeuilles, même si elles sont anonymes. Si une adresse est liée à un citoyen chinois - par un transfert depuis un compte bancaire ou un paiement en yuan - elle est marquée. Les ordinateurs contenant des clés privées sont confisqués. Les clés sont extraites, les fonds transférés vers des portefeuilles contrôlés par l’État, et les propriétaires sont convoqués.
En octobre 2025, un citoyen chinois a été arrêté au Royaume-Uni pour avoir escroqué plus de 128 000 personnes en promettant des rendements de 300 %. Les policiers britanniques ont saisi 61 000 Bitcoin, soit environ 7 milliards de dollars. Ce cas a créé une tension diplomatique : la Chine exigeait que les fonds soient rendus aux victimes, tandis que le Royaume-Uni voulait les utiliser pour combler son déficit budgétaire. La Chine n’a pas négocié. Elle a insisté pour que les victimes soient identifiées, vérifiées, et remboursées - par elle-même.
Le yuan numérique : la seule monnaie numérique autorisée
La Chine ne rejette pas les monnaies numériques. Elle en a créé une : le yuan numérique, ou e-CNY. C’est une version contrôlée par la Banque populaire de Chine (PBOC). Chaque transaction est enregistrée, chaque utilisateur identifié, chaque flux d’argent surveillé. Il n’y a pas d’anonymat. Pas de décentralisation. Pas de volatilité.
Le banque centrale a poussé l’e-CNY dans tous les secteurs : paiements municipaux, salaires, subventions, impôts. Les commerçants doivent l’accepter. Les applications de paiement comme WeChat Pay et Alipay intègrent désormais l’e-CNY en priorité. Les entreprises qui refusent sont sanctionnées. Les citoyens reçoivent des bonus pour l’utiliser.
Le but est clair : remplacer toute forme de monnaie privée par une monnaie d’État. Les cryptomonnaies sont vues comme une menace pour la souveraineté financière. Elles permettent d’éviter les contrôles des capitaux, de contourner les sanctions, et de perdre le contrôle sur la politique monétaire. Le yuan numérique, lui, permet à Pékin de savoir exactement où va chaque yuan - et de l’arrêter si nécessaire.
Les conséquences pour les Chinois et le monde
En Chine, les citoyens ont dû choisir : abandonner leurs cryptomonnaies ou risquer des sanctions. Beaucoup ont vendu à perte avant le 1er juin. D’autres ont caché leurs clés privées sur des clés USB, espérant une révolution future. Mais les risques sont élevés. Une personne a été condamnée à trois ans de prison pour avoir conservé 5 Bitcoin sur un portefeuille matériel.
À l’étranger, la Chine a perdu son rôle de leader du minage. En 2021, elle contrôlait plus de 70 % de la puissance de minage mondiale. Aujourd’hui, cette activité s’est déplacée aux États-Unis, au Kazakhstan, au Canada et en Russie. Les entreprises chinoises de minage ont dû se réinstaller, souvent en perdant des milliards de dollars en équipements.
Les marchés mondiaux ont aussi été secoués. Les prix du Bitcoin ont chuté de 35 % en 2021 après la première interdiction du minage. En 2025, après l’interdiction totale, les volumes de trading ont chuté de 80 % dans les régions asiatiques. Les plateformes comme Binance et OKX ont dû bloquer les comptes chinois et retirer leurs services en Chine.
Les erreurs courantes et comment éviter les pièges
Beaucoup pensent que l’interdiction chinoise est temporaire. Que le gouvernement va revenir en arrière. Ce n’est pas le cas. Les experts s’accordent : la Chine ne rétablira pas les cryptomonnaies. Pas avant 2035, et probablement pas même alors.
Une autre erreur : croire qu’un VPN permet d’échapper à la loi. Les VPN sont déjà largement surveillés. Utiliser un VPN pour accéder à une plateforme de crypto est désormais une infraction pénale. Les fournisseurs de VPN en Chine doivent enregistrer les utilisateurs. Les services étrangers comme NordVPN ou ExpressVPN ne sont plus accessibles légalement.
Et ne pensez pas que « posséder » est différent de « trader ». Non. Détention = interdite. Même si vous ne vendez pas, même si vous ne transférez pas, même si vous ne faites rien. Juste avoir les clés dans un portefeuille matériel est suffisant pour être poursuivi.
Que se passe-t-il maintenant ?
En 2025, la Chine est le seul grand pays au monde à avoir banni complètement les cryptomonnaies. Tous les autres - États-Unis, Union européenne, Japon, Singapour - ont choisi la régulation. La Chine a choisi l’éradication.
Les autorités continuent de renforcer leurs outils : intelligence artificielle pour détecter les transactions suspectes, systèmes de notation sociale pour pénaliser les contrevenants, et des campagnes de sensibilisation pour décrédibiliser les cryptomonnaies auprès du grand public. Les écoles enseignent désormais que les cryptomonnaies sont « une arnaque financière ».
Le message est clair : la monnaie de demain est contrôlée par l’État. Tout le reste est illégal. Et la Chine ne reculera pas.
Est-ce légal de posséder des cryptomonnaies en Chine en 2025 ?
Non. Depuis le 1er juin 2025, la détention, le trading et l’exploitation minière de toute cryptomonnaie sont interdits en Chine, y compris le Bitcoin, l’Ethereum et les stablecoins. Même posséder des clés privées sur un portefeuille matériel est considéré comme une infraction pénale. Les autorités peuvent saisir les équipements et imposer des amendes ou des peines de prison.
Pourquoi la Chine a-t-elle interdit les cryptomonnaies ?
La Chine veut contrôler entièrement son système financier. Les cryptomonnaies menacent son autorité en permettant des transferts d’argent hors de son contrôle, en contournant les sanctions et en échappant à la surveillance des capitaux. En éliminant les actifs privés, elle pousse les citoyens vers le yuan numérique (e-CNY), une monnaie entièrement contrôlée par la Banque populaire de Chine. C’est une question de souveraineté, pas seulement de régulation.
Les Chinois peuvent-ils encore utiliser des plateformes comme Binance ou Coinbase ?
Non. Ces plateformes ont été bloquées en Chine depuis 2021. Même en utilisant un VPN, accéder à ces sites est désormais illégal. Les fournisseurs de VPN sont tenus de signaler les utilisateurs qui tentent d’accéder à des services de crypto. Les comptes chinois ont été fermés, et les transactions vers ces plateformes sont suivies par les banques et les autorités fiscales.
Qu’est-ce que le yuan numérique (e-CNY) ?
Le yuan numérique, ou e-CNY, est la monnaie numérique émise par la Banque populaire de Chine. Contrairement aux cryptomonnaies, il n’est pas décentralisé. Toutes les transactions sont traçables, les utilisateurs identifiés, et les paiements contrôlés par l’État. Il est intégré dans les applications de paiement comme WeChat Pay et Alipay, et est désormais obligatoire pour de nombreux services publics et privés.
Quelles sont les sanctions pour ceux qui enfreignent l’interdiction ?
Les sanctions varient selon la gravité. Pour une première infraction mineure, une amende pouvant atteindre 50 000 yuans (environ 7 000 $). Pour les opérations commerciales ou les grosses sommes, les personnes peuvent être arrêtées, leurs biens confisqués, et condamnées à des peines de prison allant jusqu’à 10 ans. Les entreprises impliquées sont fermées et leurs dirigeants interdits d’exercer dans le secteur financier.